Bien des points positifs et quelques suggestions

Vu que ça en est rendu une habitude, pourquoi pas un petit tour d’horizon sur ma dernière course, le tout jeune Marathon de Magog ?

Comme j’en ai glissé un mot dans mon dernier article, je dois avouer que j’ai été agréablement surpris par la qualité de l’organisation de l’événement. Si on veut comparer avec une épreuve du même genre, les organisateurs n’ont rien à envier à ceux du Tour du Lac Brome.

Originalement, je craignais un embouteillage pour les stationnements et un service de navettes ne suffisant pas à la tâche. Mes craintes ne se sont pas concrétisées. Aussi, comme le parcours empruntait des routes ouvertes à la circulation, on aurait pu avoir des problèmes de ce côté également. Hé bien non, je me dois de souligner l’excellent travail des policiers affectés au contrôle de la circulation automobile. Ils donnaient toujours la priorité aux coureurs et jamais nous n’avons été embêtés par des conducteurs impatients ou tout simplement inconscients.

Autre signal « pouce levé »: les points d’eau. Ils étaient très nombreux et les bénévoles qui y étaient affectés accomplissaient leurs tâches avec un bel enthousiasme. L’idée d’offrir des bretzels était aussi excellente (surtout pour un gars comme moi qui avais déjeuné pas mal de temps avant le départ !). Par contre, l’eau et le « Gatorade » (il était transparent, pas certain que c’était vraiment du Gatorade…) étaient servis dans des petits verres en plastique. Côté environnemental, ce n’est déjà pas un bon point. Mais en plus, boire dans un verre en plastique tout en courant, c’est très difficile. Des verres en carton, s’il-vous-plait.

En ce qui concerne les toilettes, Maggie qui était sur place et que je n’ai malheureusement pas rencontrée, a trouvé qu’il en manquait. Quant à moi, il m’a semblé y en avoir en très bonne quantité, encore plus qu’à ma dernière participation au Marathon de Montréal. De toute façon, j’en appelle ici à la galanterie de mes congénères de sexe masculin: quand il y a un boisé tout proche, laissez donc les toilettes aux dames…

Mais que dire du paysage ?  Magnifique. Vraiment le plus beau que j’ai connu pour une course sur route. Et de loin.

Bon, après les fleurs, le pot…  Mais non, des suggestions je dirais. La première, c’est le chronométrage. Il était carrément déficient. Toute course qui se respecte a au moins une horloge. De plus, tous les concurrents ont été crédités du même « temps de départ », soit l’heure supposément précise à laquelle le départ a été donné. C’est un peu ridicule. Pour le demi, nous étions environ 1000 et certaines personnes ont croisé la ligne de départ un bon 3-4 minutes après les premiers. C’est injuste pour eles. Une association avec une compagnie de chronométrage reconnue comme SportStats est un must à mon humble avis. D’ailleurs, il n’est pas normal que dans le monde dans lequel on vit, les participants doivent attendre jusqu’au mercredi suivant l’épreuve pour avoir les résultats en ligne.

Autre point à améliorer: le dépôt de sacs. Avant le départ, la file pour ceux qui désiraient laisser quelques effets personnels « en consigne » était démesurément longue. Dans les minutes précédant une course, la dernière chose qu’on veut, c’est se stresser à savoir si on va manquer le départ. Assigner plus de bénévoles à cette tâche serait apprécié.

Dernier point: refaire le profil du parours tel que présenté sur le site web. Il n’était vraiment pas représentatif du relief auquel les coureurs étaient confrontés. En fait, jusqu’aux kilomètres 7-8, je dirais qu’il est exact, mais après ça…  Ainsi, sur le relief présenté, il est montré que le parcours s’élève régulièrement du 8e jusqu’au 11e kilomètre, puis est généralement descendant pour les 6 kilomètres suivants. Or, ce n’était pas du tout le cas, les descentes et les montées se succédant de façon assez régulière dans cette section. Sylvain, qui avait étudié ce relief, a été un peu découragé de constater une fois rendu sur place que ce n’était pas ce qu’il s’attendait à voir…

Ha oui, j’oubliais… Cette épreuve se targue d’être le demi-marathon le plus difficile au Québec. Léger bémol ici… Je ne connais pas les autres courses sur route, mais je sais pertinemment qu’il y a des demi-marathons plus difficiles. Je parle entre autres des XC trails de Sutton et Orford, l’Ultimate XC kmag de St-Donat et du XC de la Vallée qui présentent tous des demi-marathons qui ne devrainet même pas être cités dans la même phrase que celui de Magog. Même pas proche d’être proche au niveau difficulté. Mais bon, ce n’est pas de la route, alors…

Ceci dit, le Marathon de Magog est une belle épreuve que je recommanderais à tous, autant aux coureurs avancés qu’aux débutants… s’ils n’ont pas dans l’idée de battre des records !