Quand j’étais en installation en 2014, les gars avec qui je travaillais s’amusaient à me taquiner parce qu’à chaque jour, je portais un t-shirt à l’effigie d’une course différente.
« On sait ben, tu ne les fais pas ces courses-là, tu fais juste acheter le t-shirt ! »
En fait, je ne faisais « qu’optimiser » mes bagages et portais tout simplement le t-shirt qui allait me servir pour ma course du soir. Comme on dit, quand on travaille dans un poste situé dans l’Abitibi profonde, pourquoi s’encombrer d’une chemise propre ? Mon boss n’allait tout de même pas se téléporter sur place pour me reprocher mon habillement négligé…
Il faut dire qu’avec les années, j’ai ramassé plusieurs souvenirs des différentes épreuves auxquelles j’ai participé. Les t-shirts sont plutôt pratiques et je dois avouer que les fins de semaine, je fais comme si j’étais toujours en installation: on dirait que je n’ai que ça dans ma garde-robe.
Pour le reste, un de mes tiroirs contient d’innombrables souvenirs: médailles, vieux dossards, casquettes, buckles (ha, les buckles…), buffs, etc. Mais à partir du moment où je n’ouvre ce tiroir que pour y insérer d’autres souvenirs, à quel points ceux-ci ne sont-ils tout simplement pas devenus des… cossins ?
Juste pour m’amuser, j’ai étalé les « souvenirs » de mon année 2015 à la course sur le tapis du salon. Voici ce que ça donne:

Les « souvenirs » de l’année 2015. Absents de la photo: le dossard du Vermont 100 que je ne retrouve plus et le t-shirt du Marathon de Montréal qui a servi pour ma course de ce matin et qui ne pouvait pas être présent 😉
Ai-je vraiment besoin de garder tout ça ? Hum…
Peu importe à quelle catégorie de notre vie appartient ce tas de souvenirs, il faut être prêt à faire le saut du côté des cossins…
Le jour où ça arrive on le sait à l’intérieur, c’est comme si on était rendu ailleurs dans nos souvenirs. C’est à ce moment-là qu’on fait le ménage du tiroir 😉
C’est drôle, j’ai plutôt l’impression que je vais mes débarrasser de ces cossins-là quand le tiroir ne fermera plus, tout simplement…
Mais les buckles, ils sont là pour rester ! 🙂
Certainement plus intéressant et moins encombrants que des trophées de chasse, n’est-ce pas? Quand bien même que course et chasse soient si semblables à bien des égards. Peut-être que la collection de chaussure, elle, soit vraiment problématique? ;o)
Ha ha ha, les trophées de chasse ! Effectivement, dans le genre encombrant…
Ouais, les chaussures… Un sujet pour un prochain post ? Probablement ! 🙂
À part les chandails, le reste pour moi c’est des cossins. Je ne garde pas les dossards et les médailles encombrent le fond d’un tiroir. Je mettrais les buckles dans une catégorie à part bien sûr … À quand le jour où les courses donneront autre choses qu’un chandail ? short ou casquette/chapeau à la place
Comme tu dis, les buckles, c’est « Pas touche ». J’ai tellement travaillé fort pour les obtenir.
Certaines courses donnent autre chose que des chandails, mais c’est après l’arrivée. Le Vermont et Massanutten donnaient des casquettes (en plus des buckles), ce que je trouve très cool.
je trouve ça dôle à la course à pied, il y a beaucoup de course qu’on a une médaille juste en finissant… On est pas à l’école de fan quand même !! J’en garde rarement à part ceux significatif (premier marathon), originaux ou pour me penser bon (futur chandail de Boston) hehehe
Pour certaines personnes, juste compléter une certaine distance est un gros défi, alors je comprends pour la médaille à tous. Mais effectivement, quand on se retrouve à en avoir des dizaines, bof…
Bonne chance pour ton futur Boston ! Leurs t-shirts sont pas mal bien, soit dit en passant. 🙂