Je redescends tout doucement de mon nuage, la réalité de la vie me rattrapant peu à peu…
Ce soir, quelques commentaires sur l’organisation.
Le marathon d’Ottawa (de même que l’épreuve du 10 km, qui se déroule le samedi) a la cote « argent » de la part de la Fédération Internationale d’Athlétisme. Au Canada, seul le Waterfont de Toronto a l’équivalent. À travers le monde, seulement une trentaine d’épreuves ont le statut « or », et là-dessus, entre 15 et 20 sont des marathons, dont les fameux Boston, New York, Londres, Chicago et Berlin. Grosso modo, le même nombre d’épreuves ont le statut « argent » et un peu moins, le statut « bronze ».
Bref, pour obtenir un tel statut, l’organisation se doit de respecter certains standards. Et pour le coureur moyen, on peut dire que ça parait !
Des exemples ? L’expo-marathon est super bien organisée. Aller chercher sa puce et son t-shirt se fait presque instantanément (j’y suis allé vendredi et selon mes sources, c’était la même chose samedi). Sur le parcours, il y a des toilettes en quantité suffisante à chaque point de ravitaillement (et que dire du départ ?). Ces points de ravitaillement sont très nombreux, les bénévoles y sont efficaces, nombreux et très enthousiastes. On y retrouve de l’eau et du Gatorade, le tout clairement annoncé. Le site d’arrivée est vaste, permettant aux coureurs de marcher sans se faire étouffer.
Je pourrais en parler longtemps tellement je suis impresionné. C’était ma deuxième fois à Ottawa et certainement pas la dernière !
Petits irritants, toutefois (ben quoi, faut bien que je chiale un peu…). Il n’y avait pas assez d’eau à l’arrivée. Après une course, les coureurs ont besoin de beaucoup d’eau, pas seulement des petits verres à moitié remplis. La nourriture à l’arrivée était aussi très ordinaire, mais de toute façon, on n’a jamais vraiment faim par après. Et que dire de l’espèce de « recovery drink » proposé par un commanditaire ? J’ai osé mettre mon nez au-dessus, puis ai décidé de le verser par terre: ça sentait le lait et le sucre à plein nez cette affaire-là, pas certain que mon système digestif aurait toléré… Ce n’était pas le moment de faire un test, mettons.
Mais au global, je donne un 9.5 sur 10 à l’organisation.
Montréal ? Ne me faites pas commencer là-dessus…