Au revoir, Monsieur Garneau

J’avais à peine 6 km dans les jambes ce matin quand j’ai croisé ma douce moitié qui promenait Charlotte au recréo-parc. C’est là qu’elle m’a appris la triste nouvelle: les complications subséquentes à une chirurgie cardiaque avaient finalement eu raison de Richard Garneau.

J’avais prévu faire 20 km et il ventait à écorner les boeufs. J’ai terminé ma sortie en pensant à ce monsieur qui a été une partie intégrante de la vie du jeune passionné de sports que j’étais durant mon enfance et mon adolescence, sans trop me proccuper du dieu Éole qui s’acharnait à me ralentir.

Ce midi, ses anciens collègues lui rendaient hommage. Bien des fois, on sent que ces hommages sont forcés. Pas cette fois-ci. On ressentait très bien le respect, l’affection, l’admiration que ses confrères et amis avaient pour ce grand homme. J’espère juste qu’ils ont pu le lui dire pendant qu’il était encore parmi nous.

Je termine en citant Stéphane Laporte, qui résume encore une fois très bien l’opinion que j’ai eue et que j’aurai toujours de celui qui vient de nous quitter: merci, monsieur Garneau…