J’avais à peine 6 km dans les jambes ce matin quand j’ai croisé ma douce moitié qui promenait Charlotte au recréo-parc. C’est là qu’elle m’a appris la triste nouvelle: les complications subséquentes à une chirurgie cardiaque avaient finalement eu raison de Richard Garneau.
J’avais prévu faire 20 km et il ventait à écorner les boeufs. J’ai terminé ma sortie en pensant à ce monsieur qui a été une partie intégrante de la vie du jeune passionné de sports que j’étais durant mon enfance et mon adolescence, sans trop me proccuper du dieu Éole qui s’acharnait à me ralentir.
Ce midi, ses anciens collègues lui rendaient hommage. Bien des fois, on sent que ces hommages sont forcés. Pas cette fois-ci. On ressentait très bien le respect, l’affection, l’admiration que ses confrères et amis avaient pour ce grand homme. J’espère juste qu’ils ont pu le lui dire pendant qu’il était encore parmi nous.
Je termine en citant Stéphane Laporte, qui résume encore une fois très bien l’opinion que j’ai eue et que j’aurai toujours de celui qui vient de nous quitter: merci, monsieur Garneau…
C’est trop drôle ça, je mets le mot clé: courir montréal à l’abri du vent sur Google et je tombe par hasard sur ton blogue. Très beau message pour M. Garneau en passant… choc ce matin effectivement. Mais pour la suite du billet, je prévoyais faire un test de 21 k aujourd’hui, mais la température a juste pas de bon sens. Je ne sais pas si tu es dans la région de Laval-Montréal. J’habite Laval. Où cours-tu quand un vent à écorner les boeufs souffle comme ça? Au cas où tu pourrais faire la différence entre passer l’après-midi dans mon sofa ou enfiler mes chaussures pour un 10 km. Merci à l’avance!!
Bonjour Chantal,
J’habite Ste-Catherine, sur la rive sud de Montréal. On dirait qu’il vente en permanence ici, mais aujourd’hui, c’est vraiment quelque chose. Je n’ai pas de truc particulier, à part bien identifier la direction du vent en observant le drapeau du Québec de l’école de mon quartier avant de partir. Dépendant d’où il vient, je connais les endroits où il ne me dérangera pas trop, mais il n’y a malheureusement pas de miracle, surtout avec des rafales à 80 km/h ! Aussi, j’essaie de toujours commencer avec le vent dans la figure, particulièrement en hiver. On baisse la tête et on attend que ça finisse !
Merci pour ton commentaire et bonne saison !