Le marathon pour les nuls: l’alimentation

Ha l’alimentation… Rien de plus facile !  Pourquoi ?  Tout simplement parce que chaque personne est différente et ce qui marche pour quelqu’un ne fonctionne pas nécessairement pour quelqu’un d’autre. Il faut donc expérimenter. Facile, je vous disais. Mais ça peut tout de même prendre du temps avant de trouver…

Pour ma part, j’ai un truc infaillible: si je mange quelque chose la veille d’une course et que j’en arrache le lendemain, ce truc se retrouve soit sur la liste des aliments “en sursis”, soit sur la liste des aliments “proscrits”.

Parmi les “proscrits” (je répète que ça ne me concerne que moi…), il y a le porc, les hamburgers, le pepperoni, les hot dogs, l’ail, les oignons. Certains sont désormais interdits parce qu’ils n’apportent aucune valeur nutritive et donc aucune énergie alors que d’autres sont tout simplement trop difficiles à digérer. Moi, roter l’ail pendant que je cours…

Sur la liste des aliments en sursis, on retrouve la pizza en général et les crevettes. Ces dernières vont probablement être les prochaines à changer de liste.

Comme je cours presque toujours le matin, le déjeuner est évidemment très important. On a besoin de quelque chose qui est à la fois soutenant et facile à digérer. Le bacon et les toasts sont donc exclus. Ça m’a pris du temps avant de trouver la combinaison idéale, mais je pense avoir trouvé l’équilibre. Ainsi donc, un matin de course, je prends systématiquement un “smoothie” fraises-framboises-bananes ainsi qu’un bagel nature avec du beurre d’arachides naturel, du miel et du Nutella. J’ajoute parfois des céréales Croque-Matin au chocolat (miam !). Certains ne jurent que par les crêpes (qui ont un effet dévastateur sur mes intestins), pour d’autres ce sont les gaufres ou le gruau. Comme je dis: tout dépend de chacun…

Comme breuvage: de l’eau, rien que de l’eau. J’ai pendant longtemps pris soit du jus d’oranges, soit du lait.  Le jus d’oranges étant très acide, il est difficile pour l’estomac. Quant au lait, disons que je cherchais souvent les petites cabines bleues les matins que j’en prenais !  Alors je me suis résigné à l’eau…

Ha, l’alcool vous me demandez (pas le matin, je parle en général, ho la la qu’il faut tout expliquer… ;-)) ?  J’ai déjà lu un article d’une nutritionniste qui décrivait l’alcool comme la pire chose qui ait été inventée depuis la bombe nucléaire. Car en plus de déshydrater le coureur, il diminue sa vigilance en course et ses performances à l’entrainement, etc. Elle recommandait donc d’arrêter toute consommation au moins un mois avant une compétition. Woh les moteurs !  On n’est pas des athlètes d’élite, nous !  Je ne me priverai certainement pas d’une (ou deux, ou trois) bonne bière au cas où, que peut-être que, si des fois… C’est vrai que l’alcool cause la déshydratation et quand j’en consomme, je compense en buvant beaucoup d’eau. Mais je ne m’empêche jamais de boire, même si je fais une longue sortie le lendemain. Il suffit de ne pas faire d’excès (et même là, je me suis déjàa tapé une sortie incoyable un lendemain de veille). Le gros bon sens, juste le gros bon sens.

Par contre, je coupe complètement l’alcool une semaine avant une compétition, peu importe la distance à parcourir. Peut-être est-ce plus une superstition qu’autre chose, mais je suis systématique là-dessus, depuis des années.

Quant au repas de la veille d’une compétition, je n’apprendrai rien à personne en disant que je m’enfile un bon plat de pâtes. Et pour un marathon, je fais ça les deux jours avant. Vais-je en manger quatre soirs de suite pour mon ultra ?  😉