C’est au son du célèbre classique de Sinatra que nous nommes élancés ce matin. Le ton ėtait donnė.
Je m’étais promis de suivre sagement le lapin de 3h15. Mais que voulez-vous, il n’avançait vraiment pas assez vite à mon goût dans la montée du Verrazano-Narrows Bridge, alors je suis parti.
Mon record personnel étant hors d’atteinte, je ne me faisais pas d’illusion de ce côté. Mais comme j’avais une cadence de 3h09 en passant au demi, je me disais que le 3h10 était jouable. Finalement, la foutue montée du 23e mille m’est rentrée dedans, alors j’ai dû me « contenter » de 3:10:08.
Satisfait ? Dans les circonstances, avec les blessures et tout le kit, amplement. Terminer avec le temps qu’on sait qu’ on avait dans les jambes ce jour-là, on ne peut vraiment pas se plaindre. Surtout quand on tient compte que le parcours est loin d’être facile et que le vent s’est amusé à nous jouer des tours durant toute la journée.
J’ai évidemment plein de choses à raconter (duh !), ça viendra au cours des prochains jours.