Souffrance à Massanutten

Celui-là, il a été dur. Très dur.

Da la chaleur humide à laquelle on n’est pas habitués. Un parcours tout simplement infernal qui m’a semblé être une suite infinie de roches sur lesquelles je tentais tant bien que mal (surtout mal) d’évoluer. Des dénivelés somme toute raisonnables, mais bon, je n’avais pas encore eu l’occasion de vraiment faire des montées-descentes cette année, alors…

Ajoutez à ça des phénomènes que je n’avais pas vécus à Bromont lors de mon premier 100 miles: une envie perpétuelle de dormir durant la nuit et un estomac qui retourne la marchandise après 88 miles. Agréable ?  Bien sûr !

Ce qui a en quelque sorte sauvé la mise, c’est la présence de Pierre à partir de la mi-course. Une autre première pour moi: faire la course en équipe. Pendant environ 17 heures, nous nous sommes soutenus, encouragés (ben, c’est surtout lui qui m’a soutenu, faut l’avouer). Nous ne pouvions faire autrement que terminer le tout ensemble, main dans la main, pendant que Joan (qui a terminé avec une excellente 3ème place) annonçait notre arrivée au micro en français.

Beaucoup de choses à raconter, on s’en rejase bientôt.

14 avis sur « Souffrance à Massanutten »

  1. Pendant la course, je mentionnais sur ma page Facebook ceci “ohoh, 30 degrés celsius 56% humidité ! Ouch, on est en Virginie !” Aille aille aille, je ne peux imaginer de combien cette chaleur a haussé le degré de difficulté. Bravo pour ta persévérence. Très hâte de lire la suite.

    • Merci Julie !
      Les organisateurs nous ont dit que les temps étaient plus lents cette année et quand on va vérifier, on voit qu’ils ont raison. Si ce n’est pas à cause de la chaleur… Le pire, c’est qu’il a fait un merveilleux 20 degrés deux jours avant ! Bah, ça fait partie de la vie.
      Disons que j’ai beaucoup, beaucoup appris. No pain, no gain, comme on dit ?

  2. Bravo !! Souffrir durant une épreuve sans pour autant se blesser, rend son accomplissement encore plus beau… Au-delà de l compétition, c’est un peu pour ça que l’on court !

  3. Bonjour Frédéric,

    Je suis tombé par hasard sur ton blogue. Je le trouve très inspirant pour un futur marathonien comme moi. Je cours Ottawa dimanche prochain et tes récits me motive énormément. Continue d’écrire!
    Simplement Merci!

    • Un gros, gros merci pour le compliment, car ça en est tout un ! Quand je sais que n’inspire d’autres coureurs, ça me motive encore plus à persévérer qu a des produisent des choses comme ce qui est arrivé en fin de semaine.
      Je te souhaite la meilleure des chances pour Ottawa. Profites-en au maximum, car son premier marathon, ça ne revient pas. Penses-y: dans quelques jours, tu seras toi aussi un marathonien. Et ça, personne ne pourra jamais te l’enlever.

      • C’est fait, j’ai fait mon premier marathon à Ottawa avec en prime mon premier « BQ »! Quelles sensations incroyables! Je tenais à te le partager.

      • Un gros, gros bravo François ! Tu as ça dans le sang, je crois, car comme tu le sais, ça m’a pris pas mal plus de temps que toi avant de réussir un BQ !
        Mais dis-moi, est-ce que tu vas « changer de dizaine » d’ici Boston pour dire que tu as ton BQ ?

  4. Merci Fredéric!!! J’aurai 40 ans le 29 juillet, je devais donc faire 3h15 pour Boston 2016. Au départ, je visais 3h20 soit courir à environ 4:44/km… Après 30km @ 4:26/km, j’ai dû révisé l’objectif!…J’ai misé « All in » sur Boston!… et j’ai gagné! 3h11min07sec…. j’ose croire que mon temps est suffisant pour éviter la coupure!
    Maintenant, j’ai besoin de conseils pour les hôtels… Je réserve maintenant? j’attends septembre? en banlieue ou centre-ville?
    Merci encore pour les bons mots! Bonne été de course! Évite les blessures!

    • Félicitations encore une fois et bravo pour ton audace ! Qui ne risque rien, n’a rien, comme on dit ? 🙂
      Ton temps devrait être largement suffisant pour faire la coupure. Je crois que pour 2015, elle était à environ 1 minute, alors avec presque 4 minutes de jeu, je crois que tu vas être en business, comme on dit.
      Je t’écris par courriel pour les hôtels.
      Bon été de course à toi aussi, cher marathonien ! 🙂

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