De retour de Massanutten depuis quelques jours, après un petit crochet pour une visite-éclair de Washington avec mon paternel. Un deuxième Massanutten beaucoup moins éprouvant que le premier et dont je vous reparlerai très bientôt.
Avant d’aborder le sujet principal de ce billet, j’aimerais d’abord dire un gros merci à tous ceux qui ont laissé des commentaires (que ce soit sur ce site ou par Facebook) suite à mon dernier article. J’apprécie beaucoup votre honnêteté et j’ai tiré plusieurs leçons de la « mini-saga des parcours ». Pour ceux qui se poseraient la question, non, monsieur Houde n’a pas donné de suite à ma réponse. Par contre, mes comparses n’ont pas raté l’occasion de me taquiner durant notre séjour dans la Virginie profonde. Et c’était tout à fait mérité.
Bon, le sujet du jour. J’ai longuement (moi, longuement, ben voyons…) élaboré sur le sujet quand j’ai fait Bromont en 2014 : j’éprouve un grand malaise quand vient le temps de prendre part à une levée de fond. Je ne sais pas, c’est probablement causé par une timidité maladive ou une peur de me faire « revirer », mais bref, j’ai toujours, toujours eu beaucoup de difficulté avec ça.
Lorsque ma partner Julie et moi nous sommes inscrits à la Petite Trotte à Joan, un des prérequis à la participation à cette épreuve était d’épouser une cause et de transporter un objet la symbolisant tout au long de notre odyssée.
Jusque là, pas de problème. Puis Julie m’a dit : tant qu’à faire, on devrait faire une levée de fond !
Heu…
Et puis merde, si elle sortait de sa zone de confort en se lançant dans une aventure presque deux fois plus longue que les 65 kilomètres qu’elle s’était tapés à Harricana en guise de plus grosse course à vie, pourquoi je ne ferais pas un effort moi aussi ?
Ok, mais c’était elle, la dame extravertie (en tout cas, elle l’est certainement plus que moi !) qui allait se faire les démarches. Moi, parler au téléphone… Vous savez que lorsqu’on utilise ces bidules, il y a parfois de vrais gens à l’autre bout ? C’est traumatisant, parler à du vrai monde, vous savez…
Bon, on fait ça pour qui ? Après discussions, nous nous sommes arrêtés sur une cause bien connue. Julie leur a écrit, à plusieurs reprises. Elle les a aussi appelés. Aucun accusé de réception, aucun retour. Nada. Je ne les nommerai pas, mais mettons qu’ils semblent plus intéressés à organiser leur spectacle annuel mettant en vedette le chanteur des pubs de Canadian Tire que de répondre aux gens « ordinaires » qui voudraient faire un petit effort pour les aider. À moins qu’ils soient du genre à avoir peur qu’il y ait quelqu’un à l’autre bout du fil s’ils devaient retourner un appel… Vous savez, il y a des gens comme ça, j’en connais !
Toujours est-il que ce fut peut-être un mal pour un bien car nous avons mis le cap sur la Maison Bleue. Et nous ne l’avons pas regretté, loin de là.
Qu’est-ce que la Maison bleue ? C’est un centre qui accompagne les familles durant la grossesse et, le plus important selon moi, durant le développement de l’enfant. Si vous désirez avoir plus de détails, je vous conseille d’aller visiter leur site web. Aussi, Guylaine Tremblay, leur porte-parole, en parle plus longuement ici.
Salma, la responsable du financement, nous a chaleureusement accueillis à la maison de Parc-Extension. Tout de suite, le courant a passé. Elle nous a expliqué en détails l’histoire de la Maison, les services qui y sont offerts, la clientèle visée, les projets de développement, etc. Nous avions bien choisi notre cause. Et elle n’en revenait tout simplement pas que des êtres humains puissent se taper 120 kilomètres à pied. Tu sais Salma, ce ne sont pas tous les êtres humains qui sont doués de raison…
Suite à cette rencontre, je me tourne maintenant vers vous chers lecteurs afin d’aider à faire un petit quelque chose qui fait une grosse différence dans la vie de gens qui ne l’ont pas toujours facile. Car malheureusement, ce n’est pas vrai qu’on naît tous égaux. À nous les privilégiés de faire en sorte que certains, moins chanceux que d’autres, puissent effectuer leurs premiers pas dans notre merveilleux monde sans avoir à se soucier de choses dont ils ne devraient pas avoir à se soucier.
Pour effectuer vos dons, une page a été créée tout spécialement pour notre Petite Trotte. Ne vous gênez pas pour aller y jeter un coup d’oeil, elle est très chouette. On y retrouve même une belle photo de nous deux prise lors de notre tournée des trois sommets. En fait, la photo serait vraiment belle si je n’étais pas dessus, mais bon, que voulez-vous, il n’y a rien de parfait dans ce monde…
Et bien, je viens de lire ton article « Ha, la zone de confort » c’est donc vraiment sérieux ce problème. En fait, je ne savais pas à quel point lorsque je t’ai parlé de faire une levée de fond pour la petite trotte. Bravo en tout cas d’avoir accepté malgré cela. Mais dis-toi que tu n’es pas seul parce que même si je suis plutôt extravertie, moi aussi je ne trouve cela facile solliciter des gens pour des dons. Pour Bromont, j’avais déboursé le montant requis pour la Levée de fond moi-même. Toutefois, je me dis, ce n’est pas pour moi que je demande, mais pour le bien d’un organisme très utile alors il ne faut pas se gêner, c’est vraiment pour une bonne cause. Aussi, je le vois un peu comme la petite trotte elle-même, sans pression, dans le plaisir, on fait de notre mieux. Cela fait aussi partie de l’aventure et je dois dire que j’en retire déjà des enseignements (expérience) comme pour toute course d’ailleurs. De plus, je suis très surprise de mon bonheur à chaque fois que je vois que quelqu’un a donné, peu importe le montant. Alors, je vous encourage, chers lecteurs, juste un petit don, nous fera très plaisir et nous aidera à parcourir la distance.
Je veux rectifier toutefois, le premier organisme, dont on ne nommera pas le nom, je leur avais bel et bien écrit 2 fois, mais je n’avais pas fait de téléphone. Je ne sais trop, est-ce que mes courriels sont tombés dans le dossier « pourriel » où étaient-ils tout simplement pas intéressé, cela restera un mystère. Mais une chose est sûre, je pense que oui, ce fut un mal pour un bien parce que La Maison Bleue, j’ai réellement eu un coup de cœur pour eux, le personnel (Salma), les soins, leur philosophie et mission, etc.
Pour Bromont, mon appel avait vraiment marché car j’ai terminé dans les meilleurs « fundraisers » ! Dans le genre avoir de la pression pour terminer son premier 100 miles…
Pour ce qui est de notre premier organisme, je devais être mélangé avec le programme « ArthroAction » de la Société canadienne d’arthrite. Sur leur site web, ils disaient qu’ils allaient nous soutenir pour notre levée de fonds. Et pourtant, pas foutus de retourner des appels (car Barbara en a fait, et plusieurs !) ou de répondre à leurs courriels quand on montrait de l’intérêt.
N’empêche, même si tes courriels sont tombés dans la boîte de pourriels, disons que ce n’est pas fort fort de ne pas répondre…
As-tu vu ? On a reçu un gros don anonyme ! Je me demande vraiment qui c’est…
Moi je sais qui c’est ! lalalilalère lalalilalère.
C’est qui, c’est qui ?
Bravo pour ta collecte de fond pour BU !
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