Vermont 50: les jours précédents

Ha, enfin de retour sur mon fidèle débile léger, je vais pouvoir bloguer à mon goût !  🙂

Pour ceux qui ont déjà lu mes récits de marathons, petite mise en garde: les articles qui suivront au cours des prochains jours ne seront pas aussi détaillés. La raison ?  Simple: mon moyen mémo-technique principal, la carte du parcours, n’est tout simplement pas disponible. Nulle part. Niet. Tout ce que j’ai, c’est la liste des stations d’aide et ma petite mémoire pour me rappeler de tout ce qui s’est déroulé durant cette journée. Pas grand chose, hein ?

Ce soir, avant la course en tant que telle, une petite description des deux derniers jours précédents.

Tout a commencé vendredi, par le petit voyage nous amenant, Barbara, Charlotte et moi, vers le Best Western de Mount Sunapee, dans le New Hampshire. Il faisait très beau à notre départ de la maison et il pleuvait à notre arrivée, quelques heures plus tard. Le temps maussade n’a jamais cessé de toute la durée de notre séjour, nous laissant l’impression qu’il fait toujours entre 10 et 12 degrés et qu’il tombe un crachin perpétuel dans ce coin-là.

Malgré le fait qu’il soit situé à environ 45 minutes de route du mont Ascutney, nous avions choisi cet hôtel parce que nous avons des cartes-cadeaux Best Western (c’est comme ça qu’on dépense nos Air Miles et moi, mes air lousses) et qu’ils acceptaient les animaux de compagnie.

En arrivant, le préposé nous a demandé si nous faisions partie des invités du mariage qui aurait lieu le lendemain. De quessé ?  Il y a vraiment du monde qui se marie ici ?!?  Dans ce trou perdu, sur les bords d’une route secondaire ?  Vrai que les montagnes doivent être superbes à ce temps-ci, avec les couleurs et tout… quand il fait beau. Mais comme je disais, je ne peux me faire à l’idée qu’il arrive de faire beau là-bas. Alors…

Premier souper-spaghetti dans le chambre (nous avions un frigo et un micro-ondes), petite promenade canine et dodo.

Samedi, journée relaxe. Au programme, nous avions la récupération de ma trousse et le repérage pour trouver les stations d’aide où Barbara pourrait venir me rejoindre sur le parcours. Arrivés au mont Ascutney, premier « choc ». C’est un centre de ski. Et qui dit centre de ski, dit stationnement en terre. Donc en bouette quand il pleut. Bah, pas vraiment grave, fallait bien se pratiquer pour le lendemain. Nous nous sommes rendus vers ce qui semblait être « l’expo-marathon », soit un grand chapiteau où on retrouvait un kiosque d’information, des tables pour la récupération des dossards et une boutique de fortune où on vendait des souvenirs. Sur le sol, du bon vieux foin (ou de la paille, je le sais-tu moi). Quelques chiens se promenaient tranquillement au travers des gens, apparamment sans propriétaires précis. Beau contraste avec notre pétasse de la ville, fraîche tondue avec son petit imperméable rouge…

Ma « trousse » consistait en mon dossard, quatre épingles à couches et une pub. Ajoutez à ça un t-shirt en coton (que je vais porter fièrement) qui je l’avoue, arbore une image très réussie. Comme j’avais payé pour un t-shirt pour femme, je devais me rendre à la « boutique » pour le récupérer. Ne sachant pas trop coment ça marchait, Barbara en a choisi un et je me suis mis en ligne pour « payer ». Je vous dis que le monde n’est pas pressé dans la Nouvelle-Angleterre profonde. Après 5 minutes, la file n’avait pas avancé d’un poil, alors je suis tout simplement parti avec le t-shirt, me disant que je ne volais pesonne de toute façon. Non mais, la patience d’un gars a ses limites…

Au kiosque d’information, nous avons récupéré la précieuse feuille donnant les indications pour se rendre aux stations d’aide (toujours pas de carte) et sommes partis. J’avoue avoir été un peu déstabilisé par l’atmosphère ultra-relaxe. Rien, mais rien à voir avec la fébrilité d’un marathon.

Les stations d’aide ont été faciles à trouver, malgré qu’elles étaient situées dans des coins vraiment reculés. Pour l’essentiel, c’étaient des champs où étaient plantés des clotûres très temporaires. Je m’y attendais un peu, ayant déjà vu des images sur YouTube, mais je pense que Barbara a trouvé ça un peu bizarre. Quant à moi, j’ai surtout remarqué le profil accidenté des alentours…

De retour à l’hôtel, encore une promenade de chien et souper-spaghetti. Nous avions presque notre routine, ma parole. Comme nous devions nous lever très très tôt, Barbara s’est couchée presque immédiatement après souper. Moi, j’ai lu un peu (The Secret Race, de Tyler Hamilton: passionnant !), puis ai éteint les lumières, me préparant pour une nuit blanche.

2 avis sur « Vermont 50: les jours précédents »

  1. Coucou Fred! Je vois que tu es toujours de ce monde! Et en un seul morceau… J’ai hâte de lire ton récit!!! Bravo cher mentor pour ce magnifique temps. Tu l’as dit; parcours difficile; il y a de quoi fêter! CHAPEAU!

    • Merci, très chère protégée ! 🙂 Oui, toujours en un seul morceau, mais je ne sais pas pourquoi, ça n’allait pas vite à vélo ce matin… 😉 Pour le temps, avec un peu plus d’expérience, j’aurais pu facilement en couper une quinzaine de minutes.

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