Encore des “Petites vites” cette semaine…
Marathon de Chicago – Dimanche avait lieu le premier marathon majeur en sol américain depuis les attentats de Boston. Se déroulant sous des mesures de sécurité accrues qui ne semblent toutefois pas avoir importuné les participants, l’épreuve a donné lieu à une autre performance exceptionnelle de la part d’un membre de l’élite mondiale.
En effet, le Kenyan (duh !) Dennis Kimetto y a établi un nouveau record de parcours en signant un temps-canon de 2:03:45, soit la quatrième meilleure performance de tous les temps. Chicago a depuis longtemps la réputation d’être une course très rapide, le parcours y étant plat comme un galette. Paula Radcliffe y a d’ailleurs déjà établi son record du monde en 2002, record qu’elle a ensuite battu à Londres l’année suivante. De plus, l’organisation ne lésine pas sur l’embauche de pacers de haut niveau qui viennent donner un élan à la course en tête de peloton.
Une question que je me pose: la “barrière” des 2h04 semblait infranchissable il y a quelques années à peine. Haile Gebrselassie l’a fait tomber en 2008. Celle des 2h03 ne tiendra plus tellement longtemps. Verra-t-on un jour un homme descendre sous les 2 heures au marathon ?
Marathon de New York – C’est officiel: j’ai maintenant mon numéro de dossard, mon couloir et mon heure de départ pour le Marathon de New York. Comme j’avais entré 3h15 comme temps visé (je vais être très content si je fais ça !), je m’élancerai à 9h40 à partir du septième couloir de la première vague, arborant le numéro 7016.
Tout comme à Boston, mon principal défi sera de passer le temps durant les interminables heures précédant ce merveilleux moment. En effet, je dois prendre le traversier nous amenant à Staten Island à… 6 heures ! De là, des autobus amèneront les coureurs au village des athlètes. J’ai déjà pris ce traversier et si ma mémoire m’est fidèle, je doute que son périple dure plus de 30 minutes. Au pire, en comptant l’attente des autobus et le voyagement, je devrais être rendu sur place à 7 heures. En espérant qu’il ne pleuve pas, sinon l’attente risque d’être encore plus longue ! En tout cas, j’ai appris de mon expérience à Boston: cette fois-ci, j’aurai un livre et tout le nécessaire pour pouvoir m’installer à mon aise.
Mais pour être à 6 heures au départ du traversier, à quelle heure devrai-je prendre le métro à partir de Brooklyn ? Et à quelle heure devrai-je me lever, moi qui suis d’une lenteur légendaire le matin ? Je commence à envisager de ne pas me coucher, moi là… Ou de me rendre à pied… Dormir sur place, peut-être ?
Les femmes seraient-elles plus fiables ? – Ok, je l’admets, ce dernier sujet n’a qu’un rapport éloigné à la course. C’est juste qu’une expérience récente lors de la recherche d’un hébergement pour Boston m’a amené à cette conclusion.
Je vous raconte. En 2011, Barbara et moi sommes allés en voyage deux semaines à Paris. Ne voulant pas passer tout ce temps en hôtel et manger dans des restaurants 3 fois par jour, nous avions choisi l’option de louer un appartement. Nous étions passés par le site Abritel et avons été très satisfaits.
Pour Boston cette année, comme mes parents voulaient faire également partie du voyage, l’option de l’appartement nous semblait encore une fois la meilleure: plus économique, elle nous aurait également donné une plus grande liberté et plus de tranquillité. Vous savez, des fois, dans les hôtels… Nous avons donc écrit à deux propriétaires (des hommes), en passant encore une fois par Abritel.
Au bout de deux semaines, toujours pas de réponse. Comme il se faisait assez tard, nous avons préféré ne pas risquer d’autres périodes d’attente et nous rabattre sur l’hôtel.
Soupçonnant une communication déficiente entre Abritel, un site français, et les annonceurs américains, nous nous sommes tournés vers VRBO en vue du Marathon de New York. Nous avons contacté deux propriétaires (des femmes cette fois-ci) et avons reçu des réponses en moins de 24 heures dans les deux cas. Nous avons ensuite parlé au téléphone à la dame de qui nous avons finalement loué. Une femme très gentille, qui nous a fait parvenir des documents qui répondaient à toutes nos questions en plus d’un contrat en bonne et due forme. Très professionnelle, la dame.
Pour Boston 2014, nous nous sommes donc tournés encore une fois vers le site VRBO. Pour le premier appartement qui nous intéressait, le monsieur qui en était le propriétaire n’a jamais daigné nous répondre.
Au bout de quelque temps, Barbara est tombée sur le site de location Airbnb. Sur ce site, non seulement chaque appartement nous est présenté, mais son propriétaire également avec en prime, son taux et sa vitesse de réponse. Nous avons en avons contacté deux, un homme et une femme.
La femme, Emily, nous a répondu en moins de deux heures. À peine 4 ou 5 heures après lui avoir écrit la première fois, elle avait répondu à toutes nos interrogations et la transaction était conclue. Quant à l’homme, il m’a répondu le lendemain, me disant que vu que sa conjointe et lui habitent l’appartement, ils ne prévoient pas qu’il soit libre aux dates demandées. Heu, il y a un calendrier de disponibilités sur le site, et c’était écrit qu’il était libre… Aurais-tu oublié de le mettre à jour, genre ?
Bref, à part notre monsieur en France (et encore là, c’est la concierge de l’édifice qui s’est occupée de tout), nous n’avons pas eu de bien bonnes expériences avec les hommes côté location d’appartement pour un voyage. Avec les femmes, par contre, taux de réussite de 100%.
Les femmes seraient-elles donc plus fiables que nous, les cromagnons ?