En fin de semaine, ma douce moitié m’a laissé entendre que je n’écrivais plus aussi souvent qu’avant. Bon, Madame me réclame maintenant ! 😉 Je lui ai fait comprendre qu’en février, il ne se passait pas grand chose côté course/entrainement et que je risquerais de me mettre à radoter si je devais encore une fois aborder le sujet de la course hivernale, même si ça demeure une source intarissable de chiâlage de ma part.
Petite anecdote cependant. Ma belle-maman a un peu freaké en lisant le blogue de Pat, se demandant si j’ambitionnais moi aussi de faire l’UTMB un jour. Ben, heu… oui, pourquoi pas ? L’UTMB, c’est le Marathon de Boston de la course en sentiers, ce serait cool de pouvoir dire que j’ai fait les deux, non ? Mais bon, une étape à la fois. Tout d’abord, une bonne base d’ultras plus courts (ok, moins longs): 60k, 80k (50M), 100k, etc. Puis des 100 milles, pour voir si je suis capable, si j’ai bien appris et si j’aime ça (je sais que je vais aimer, je suis nono de même). Chaque chose en son temps.
En attendant, ça fait 2-3 semaines que je traine un malaise à la hanche gauche. Rien de bien grave, pas assez pour m’empêcher de courir en tout cas. Je commence à boitiller dans les heures qui suivent la course, puis ça se replace tranquillement… pour revenir après la sortie suivante. Quand je cours, je ne ressens rien.
Sauf dimanche, où ça a pris un bon 7-8 kilomètres avant que ça se réchauffe assez pour que je n’y pense plus. Des intervalles la veille d’une longue sortie, ce n’est peut-être pas l’idée du siècle, je l’accorde. J’ai commencé à me rendre compte que ma foulée en était affectée. Préoccupant. Ajoutez à ça un tendon extérieur du genou gauche qui s’est mis à émettre des plaintes lui aussi autour du 30e kilomètre de ma sortie dans les rues de ma petite ville (en passant, je commence à vraiment en avoir ras le pompon de virailler dans les rues; je suis tanné de l’hiver, vous en avais-je déjà parlé ?)
Bref, j’ai eu un éclair de sagesse et ai pensé laisser à ma vieille carcasse la chance de récupérer un peu: j’ai décidé hier de “sauter” ma sortie de vitesse prévue aujourd’hui. Décision qui n’a pas été facile à maintenir car la hanche ne dit presque plus rien et le genou jase encore moins. J’essaie de voir ce repos pas tellement forcé comme un investissement.
J’espère qu’il être payant…
Moi, c’est ma hanche droite mais j’ai rdv chez le physio jeudi. À nous deux, on ferait un corps sans blessure 🙂
Ça, c’est l’approche « verre à moitié plein ». Ma mère dirait qu’à nous deux, on aurait les deux hanches maganées !
Je préfère ton point de vue… 🙂
Il faut savoir écouter son corps en effet. Trop souvent, je zappais la récupération. On se sent bien, on veut en faire encore plus et… Bardaf, c’est l’embardée ! Vaut mieux 3 ou 4 jours de repos que 3 ou 4 semaines de convalescence ! Aujourd’hui, c’est un aspect que je ne néglige plus. Ta sagesse te rapportera !
J’espère de tout coeur que tu as raison. J’aime bien ta vision « 3-4 jours plutôt que 3-4 semaines », je vais essayer de m’en rappeler.
L’autre que j’essaie de me répéter: vaut mieux se présenter à la ligne de départ un peu sous-entrainé qu’un peu blessé.
Bonne chance pour Spa ! 🙂