Quelques petites choses qui ont attiré mon attention au cours des derniers jours…
Marathon de Rome:
Bonne nouvelle pour tous les participants du Marathon de Rome: le départ aura lieu à l’heure prévue, soit 9h00. Je ne sais pas comment les gens sur place ont pris la nouvelle, mais si j’y étais, j’aurais poussé un gros « ouf ! ». Un souci de moins.
De la manière dont les médias décrivent le nouveau pape François, je ne serais même pas surpris qu’il ait eu son mot à dire dans cette histoire. Cet homme semble tellement humble qu’il donne l’impression de ne pas vouloir déranger le déroulement normal des activités de la ville éternelle. Rien à voir avec l’apparente arrogance de son prédécesseur ou le charisme de Jean-Paul II, mettons…
6883:
Ce sera le numéro que je porterai à Boston. De loin le plus élevé que je n’aurai jamais porté ! Il faut dire qu’habituellement, dans un événement comptant plusieurs épreuves, c’est dans la plus longue qu’on retrouve les numéros de dossard les plus bas, le champion en titre portant le numéro 1. Et généralement, plus on s’attend à faire un bon temps, plus notre numéro est petit (à part à Mississauga où ils sont distribués en ordre alphabétique). Normalement, le mien est situé entre 1000 et 2500.
Mais bon, à Boston, on peut dire que je ne ferai pas partie des meilleurs. Par contre, je serai de la première de trois vagues, ce qui me surprend un peu. On nous dit que le « temps de coupure » pour faire partie de la première vague était de 3h18. Ça ne m’aurait pas dérangé d’être de la deuxième vague, mais je préfère être à l’arrière et remonter le peloton que devant et me faire dépasser !
Ça fait que malheureusement, je n’aurai probablement pas l’occasion de rencontrer Louise avec qui j’avais jasé au Vermont 50, ni l’ancien ministre Stockwell Day. J’aurais aussi énormémenet apprécié serrer la pince aux membres de la célèbre Team Hoyt, mais à moins qu’ils soient à l’expo-marathon, ça n’arrivera probablement pas: ils seront de la dernière vague.
Philadelphia 100 Mile Run:
Je suis tombé là-dessus par hasard, en me promenant sur le site Run 100s. Heu, de quessé ? Les ultras, ça se fait dans le bois, dans des coins perdus, non ?
Hé bien pas celui-là. Il se déroule en pleine ville, sur les bords de la rivière Schuylkill. En tout, 12 fois une boucle de 8.4 milles, en très majeure partie sur pistes cyclables asphaltées.
Je connais plutôt bien le coin, le parcours du marathon empruntant de bonnes parties de cette boucle. Mais faire 12 fois le tour d’un parcours de ville presque totalement plat ? Il y a de quoi virer complètement dingue ! Ce que les coureurs doivent être écoeurés de les voir, les foutues marches à Rocky à la fin ! Non merci pour moi. Je risque de faire Badwater avant, c’est bien pour dire…