Des nouvelles de mes compagnons… et de ceux que je n’ai pas vus de la journée

Aujourd’hui, tel que promis, quelques nouvelles des résultats de personnes que j’ai rencontrées durant la course avec en prime, quelques infos sur deux gars que je n’ai pas rencontrés…

Voici le grand gagnant, un véritable extra-terrestre: Brian Rusiecki, 34 ans. Il a terminé en 6:27:48, soit à une cadence d’environ 4:50/km, l’équivalent d’un marathon en 3h24. Pour vous donner une idée, sur 8 marathons que j’ai courus, j’en ai fait seulement 3 plus rapidement. Ce gars-là a tenu cette cadence pour ainsi dire le double de la distance, sur un parcours où le mot « côte » prend tout son sens, dans la boue, les sentiers étroits, etc. Et ça, c’est sans compter le fait qu’il s’était tapé le Pisgah Mountain 50k (« seulement » 50 km) deux semaines auparavant. Ha oui, il a aussi gagné le Vermont 100 en juillet…

En deuxième position, le seul autre à faire sous les 7 heures, Sébastien Roulier (38 ans) de Sherbrooke. Il a terminé en 6:52:29. Coureur longue distance aguérri, il est relativement nouveau dans les ultras. J’aimerais bien être « novice » comme lui, mais bon, il vaut tout de même 2h40 sur le marathon…

Bon, ce qui concerne les êtres humains, maintenant…  En 39e position, tout juste devant moi, celui avec qui j’ai fait quelques bouts et qui m’a si gentiment dit de me laisser aller quant j’ean avais tant besoin ;-), Hunter Berryhill (33 ans). Il semblerait qu’il en était à son premier ultra, tout comme moi. Mais bon, à son âge, je n’avais même pas commencé à courir…

La sympathique Debbie Livingston (37 ans) a terminé au 42e rang, 4e chez les femmes avec un temps de 8:43:18.  Entraineure personnelle/prof de yoga, elle a son site Web. Je lui ai écrit pour la féliciter de sa cadence et elle m’a gentiment répondu. En fait, elle était déçue de sa performance et m’a dit que mon courriel lui avait remonté le moral (!). Il faut dire qu’elle a environ 50 ultras (!!) au compteur et qu’elle visait un meilleur temps. Elle a souvent gagné de genre d’épreuve par le passé. Quant à son « You are cruising along ! », il s’avère que c’était un compliment. Elle était surprise de me voir courir à une telle vitesse, alors elle me félicitait: elle pensait que j’étais cuit parce que je faisais les montées à la marche…

Le gars qui a été pris de crampes autour du 25e kilomètre s’en est finalement bien tiré. Il s’agit de Simon Rousseau de Montréal (avoir su qu’il était francophone, j’aurais probabablement été plus loquace avec lui et l’aurait mieux encouragé). 52 e place avec un temps de 9:03:09.

Ha le petit jeunot. J’avais vu juste: Dan Huntington, 24 ans, a fini plus d’une heure derrière Fred-le-vieux-renard. Un temps de 9:46:46, bon pour le 98e rang.

Quant à Louise qui m’a donné des conseils de si précieux avant le départ, je ne sais pas ce qui lui est arrivé. Je lui ai écrit quelques jours après la course, mais n’ai pas eu de réponse. Ce que j’ignorais, c’est qu’elle est presque une légende à Québec. Elle y a remporté plusieurs courses, est une Ironwoman reconnue en plus d’avoir des meilleurs temps que les miens sur marathon. Vraiment impressionnant !  Toutefois, madame Chercuitte, 50 ans, bien que première dans sa catégorie, a terminé 153e au total, en 10:27:29. Un temps à peu près identique à celui qu’elle avait fait l’an dernier dans des conditions beaucoup plus difficiles. J’aimerais bien avoir de ses nouvelles…

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