Petite journée tristounette aujourd’hui, ça me rappelle une certaine partie de la Nouvelle-Angleterre…
Bon, pour en finir avec le Vermont 50 (ça fait tout de même deux semaines…), un petit complément, question de faire un wrap-up.
L’après-course s’est somme toute plutôt bien déroulée. Bon, ok, ça faisait à peine trois minutes que la ligne d’arrivée était franchie que mes muscles ont décidé de « jammer » tous en même temps. Dès lors, tout mouvement était extrêmement difficile. La petite descente (d’au moins 5 pieds) m’amenant au buffet a été très très compliquée pour moi à négocier. Mais elle en valait la peine: j’y ai mangé le meilleur burger au monde. Patrice, je comprends maintenant ce que tu veux dire ! 🙂
Tout en mangeant, j’ai entendu l’annonceur nous dire que les cérémonies de remise des prix allaient commencer. Cool, j’avais fini AVANT la remise des prix ! 🙂
Mais que dire de la montée démentielle vers le stationnement ? Atroce ! J’avançais à pas de tortues, comme un vieillard. Pathétique. Rendu au RAV4, j’ai essayé de faire quelques étirements, c’était peine perdue: j’étais figé de partout. Vous devinez que ce n’est pas moi qui ai conduit pour le retour à l’hôtel. Pauvre Barbara, pognée avec un handicapé sentant le… après avoir passé une journée à la pluie.
À l’hôtel, j’ai d’abord pris une douche pour enlever la boue sur mes jambes (il y en avait une belle croûte), puis un long bain pour détendre les muscles. Ça a fait du bien, mais les épaules m’ont fait beaucoup souffrir. Il va définitivement falloir que je revoie ma stratégie avec le Camelbak.
La pizza que nous avons mangée pour souper est desendue en deux temps, trois mouvements. La bière ? Pas une goutte: le tab… de dépanneur en face de l’hôtel était fermé. J’ai envisagé lancer une roche au travers de la vitrine, mais à la vitesse que j’avançais, je n’aurais même pas eu le temps de m’emparer d’une misérable canette que les policiers m’auraient attrapé par le collet. J’aurais pu plaider la démence passagère, mais bon, pour une bière, je me suis dit que ça ne valait pas tout à fait la peine de prendre le risque.
Au niveau des résultas en tant que tels, voici quelques chiffres:
1er chez les hommes: Brian Rusiecki en 6:27:48 (comment il fait ?!?)
1ère femme: Amy Rusiecki (tiens tiens…) en 8:1830
Quant à moi, mon temps officiel de 8:42:22 me donne le 40e rang sur 321 partants. J’ai terminé 5e sur 91 partants dans ma catégorie (les hommes de 40-49 ans), ce qui me surprend un peu et m’enchante beaucoup. Je suis aussi 3e chez les Québécois. En tout, 271 personnes ont terminé sur 321 au départ. On remarque donc que le taux d’abandon est très élevé par rapport à ce qu’on voit en courses sur route.
Quoi, vous voulez des nouvelles de Louise et des autres ? Ça va venir cette semaine, le temps que je fasse quelques recherches (parce que je vous connais, vous allez vouloir des photos).
Maintenant, l’heure des bilans. Comme je suis très compétitif avec moi-même, j’essaie toujours de m’améliorer et dans ce cas-ci, je vois beaucoup de pistes pour les améliorations. Bon, mon objectif initial de 8 heures était peut-être légèrement optimiste. Si j’avais réussi, j’aurais fini 14e au général et premier dans ma catégorie !
Ceci dit, je me rends compte que j’ai perdu beaucoup aux stations d’aide, particulièrement quand j’ai changé de vêtements. Une gestion plus efficace de cet arrêt aurait pu me sauver facilement 3 ou 4 minutes. Aux autres stations, un petit 30 secondes à chaque fois, ça fait bien un autre 4 minutes à l’arrivée, non ? Au total, entre 7 et 8 minutes que j’aurais pu couper facilement.
Pour l’équipement, je devrai revoir. Le Camelbak pourrait sauter, surtout que je n’ai pas la carrure pour trainer autant de stock. Avec 6-7 livres de moins sur moi, c’est évident que j’irais plus vite. Et mes épaules m’en remercieraient grandement ! Plusieurs avaient des bouteilles dans les mains, mais je ne suis pas certain que c’est adapté pour moi. Comme je disais, pas vraiment costaud, le gars… Une ceinture d’hydratation avec du Gatorade et de l’eau ? C’est une avenue que je vais explorer. Par contre, c’est loin d’être efficace au niveau remplissage.
Pour ce qui est de l’entrainement en tant que tel, je pense avoir fait les bonnes choses, sauf un point: définitivement que je devrai faire plus de montagne. Quand je retournerai au mont St-Bruno, il y a deux côtes en particulier que je prenais bien soin d’éviter mais que je devrai dorénavent faire à répétition, autant en montée qu’en descente. Surtout sur la fin de mes longues sorties, de façon à habituer mes quads à la souffrance. Le mont St-Hilaire risque de recevoir plus féquemment ma visite et mes parents seront heureux (du moins, je l’espère !) d’apprendre que je compte bien aller m’entrainer dans leur coin l’an prochain.
Parce que oui, j’ai définitivement l’intention de recommencer. Plein de beaux projets, hein ? 🙂
une belle expérience… je suis jalouse 🙂
stéphanie