The North Face Endurance Challenge D.C.: du départ jusqu’à la deuxième boucle

À la veille de l’édition Bear Mountain de la série The North Face Endurance Challenge, je vous présente aujourd’hui le récit de la première partie de celle que j’ai vécue à Washington il y a maintenant deux semaines. 

Départ à Sugarland (mile 4.3)

Le début de course est rapide, très rapide pour un ultra, même si nous évoluons seulement à la lueur des frontales. ce qui devrait théoriquement nous ralentir. C’est ma deuxième expérience d’un départ de nuit et je dois avouer que je ne déteste pas. Voir toutes ces lumières dans la nuit, sentir l’énergie qui se dégage de la troupe, c’est tout simplement magique.

Malgré le fait que tous nos sens soient aux aguets, l’obscurité réussit à cacher plusieurs sections boueuses. Nous essayons de les contourner, mais en vain. J’espère sincèrement que le soleil fera son oeuvre et assèchera ça pour notre retour, dans plusieurs heures. Mais en attendant, un autre ultra qui commence avec les pieds mouillés. Pas moyen de s’en sortir…

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Jouer dans la boue la nuit, quel plaisir !

Après avoir fait le tour de ce qui semble être un terrain de soccer, nous empruntons un « sentier » asphalté qui s’enfonce dans le bois. C’est la première loop que nous aurons à nous taper. Ils me font rire, les Américains avec leurs loops. Il s’agit en fait d’un aller-retour qui fait 2.2 miles, et qui, il est vrai, est agrémenté d’une petite boucle d’environ 500 mètres de longueur à son point le plus éloigné. Avant même d’atteindre ladite petite boucle, nous croisons les premiers qui sont sur le chemin du retour. Wow !  C’est inévitable, il y aura toujours des Martiens sur les courses auxquelles je participe…

Bon, l’effet de l’eau absorbée avant la course qui commence à se faire sentir. Sauf que le rythme est relativement rapide (facilement sous les 5:00/km, malgré les obstacles) et comme nous sommes en single track dans la mini-boucle, je ne veux pas perdre trop de places au classement et me retrouver coincé. La solution ?  Me laisser aller… en courant. J’ai plusieurs fois tenté l’expérience en marchant, pourquoi ne pas essayer en courant ?

Je m’assure donc d’être dans une section pas trop « risquée », question de ne pas me retrouver face et tuyauterie contre terre et… je vous laisse deviner le reste. Il y a bien des dommages collatéraux sur mes jambes, mais bon, je me dis que dans quelques heures, avec la sueur et la saleté, on n’y pensera même plus.

Sur le retour, on croise les coureurs des autres vagues. C’est assez hallucinant de rencontrer autant de lampes les unes à la suite des autres. Surtout quand lesdites lampes sont transportées par des coureurs inexpérimentés qui se tiennent du mauvais côté du sentier. Heille Chose, tasse-toi donc, bout de v… !

À Sugarland, je crie mon numéro de dossard, avale un verre d’eau puis repars.

Sugarland (mile 4.3) à Fraiser (mile 7.8)

Le parcours nous mène maintenant le long d’un terrain de golf, le Trump National (qui doit être le 3628e aux USA à porter ce nom). Le peloton s’est étiré, mais le rythme imposé par le terrain plat est toujours intense. Pas que je me sente « limite », mais mon ordinateur central me dicte de ralentir, envoyant des signes à mon corps. Sauf que je ne me résous pas à laisser partir les deux qui courent devant moi et je continue à les suivre.

Suit alors la plus belle des démonstrations de la théorie du bétail. Nous aboutissons sur une dizaine de gars arrêtés tout près d’une remise à équipements: ils ne trouvent plus les rubans qui marquent le parcours. Et comme j’ai suivi ceux devant moi qui ont suivi ceux devant eux, et ainsi de suite, on se retrouve à être une gang de perdus. J’entends d’ici Dan DesRosiers aboyer: « Il faut suivre les rubans, pas celui devant vous, bande de … !!! ». Ben oui Dan, je sais, je sais…

C’est donc à environ 15 que nous retournons sur nos pas et heureusement, retrouvons rapidement notre chemin. Pas trop de mal. Ceci a tout de même pour effet de causer un gros regroupement comprenant entre autres celle que je suppose être la première femme.

troupeau

Le troupeau dans la nuit

Nous poursuivons à la queue-leu-leu, toujours à un rythme rapide. Arrive le single track qui longera le Potomac pour nous amener jusqu’au Great Falls Park. Bon, peut-être que ça va finir par finir par se corser. C’est que c’est plat. Désespérément plat comme parcours. Cout’ donc, c’est un ultra, oui ou merde ?

Finalement, après 11 kilomètres de course, une côte digne de ce nom. Enfin !!!  Ça va nous permettre de faire un peu de ménage. Par contre, ma carence en entrainement dans de telles conditions parait et il me semble que je manque de zip dans la montée. Ha, je dépasse bien du monde, mais moins qu’à mon habitude, on dirait…

N’empêche, le troupeau se retrouve dispersé. Avant d’arriver à Fraiser, on doit traverser un ruisseau qui se jette dans le fleuve. Un ti peu embêtant à cette heure hâtive, mais mon petit doigt me dit que je vais l’aimer au retour, quand la température aura grimpé de quelques degrés…

Fraiser (mile 7.8) à Carwood (mile 10.5)

C’est qu’il ne se passe crissement rien ici !  Le single track est super beau, le paysage également. Le lever de soleil est magnifique, mais je n’ai pas tellement l’occasion d’admirer parce que c’est plat et on roule toujours aussi vite. Je garde la première femme en point de mire, elle progresse 2 ou 3 positions devant moi. J’attends les VRAIES montées pour la dépasser. Mais en aura-t-on un jour ?

Carwood (mile 10.5) à Great Falls I (mile 15.3)

Peu après Carwood, l’extase: des côtes !  Hallelujah !

Je profite de la première pour dépasser les quelques gars devant moi et j’ai maintenant la fille dans ma mire. Arrive une grosse montée. Je gagne du terrain, pouce par pouce. Au détour d’un arbre, sentant mon souffle dans son cou (j’exagère juste un petit peu), elle me fait signe de passer. Gotcha !

La descente est technique, mais pas au point où je me fais rejoindre. Le reste de cette section est plutôt vallonné, il passe bien. Je cours seul, personne devant, ceux (et celle) derrière sont à bonne distance. Le bonheur.

Mais c’est quoi ça ?  Des pas derrière ?  Dans une petite descente cucul et pas technique du tout ?  Et qui vois-je apparaitre à mes côtés ?  La fille. Ha ben bout de viarge, je suis en train de me faire chicker !

Pas question de la laisser filer, je me tiens une dizaine de mètres derrière. Elle avance avec une facilité déconcertante, enfilant les petites enjambées avec agilité. Il me semble toutefois que de la manière qu’elle court, elle ne devrait pas aller si vite. En fait, elle n’a pas l’air d’aller vite du tout. Et pourtant…

Puis, continuant de l’observer, je remarque une chose : elle ne transporte rien.  Elle n’a ni veste ou sac d’hydratation, pas de ceinture, pas de bouteille à la main. La seule chose qu’elle transporte est sa frontale. En plus, j’ai remarqué qu’elle ne s’éternisait vraiment pas aux ravitos, bien au contraire. Ma parole, c’est la version femelle de Joan !!!

En arrivant à Great Falls, un monsieur l’attend. Elle lui tend sa frontale. Voilà, elle va courir complètement allège. Et moi qui suis évidemment chargé comme le plus têtu des bourricots. La course est encore jeune, mais je sens que mes chances de terminer devant elle sont très minces.

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J’arrive à Great Falls

Great Falls I (mile 15.3) à Great Falls II (mile 22.2): la première boucle

J’avale 2-3 verres d’eau et mon ventre criant famine, j’agrippe une banane au passage. Je la bouffe en courant, question d’essayer de ne pas perdre trop de temps et de peut-être espérer garder contact avec celle qui me précède… et qui a évidemment passé la station en coup de vent. Ça ne mange pas ce monde-là ?  Et ça ne boit pas non plus ?  Calv… !

25k

Petite bouffe en quittant Great Falls. Élégant, non ? 😉 Remarquez l’attaque du talon, exactement ce qu’il ne faut pas faire !

Tiens, elle entre aux toilettes. Hé hé, pas facile de pisser en courant, hein ?  😉  Elle est humaine après tout. Mais comment peut-elle avoir envie si elle ne boit pas ?

J’entame la première de trois « boucles », chacune d’elles faisant environ 11 km de longueur. En fait il s’agit plus d’une série d’allers-retours qu’autre chose. Ici, la force mentale va être durement mise à l’épreuve. Se taper ça trois fois, ça risque d’être assez pénible merci. J’appréhende particulièrement le troisième « tour ».

ParkLoop

La fameuse « boucle ». Nous arrivons au parc à la station marquée d’une croix tout en haut de l’image. Il faut ensuite se taper le chemin en suivant l’ordre indiqué par les bulles chiffrées. À faire trois fois, puis prendre un rendez-vous chez un psy.

Ladite « boucle » débute par une longue montée sur un chemin de terre. Elle est très longue, même. Et juste pour écoeurer, elle a l’inclinaison parfaite pour me faire hésiter : je la marche ou je la cours ?  Mon instinct me dit de la marcher, question de conserver de l’énergie. Mais longue de même, je risque de perdre pas mal de temps si je la marche au complet. Hum…

Je me résous à marcher. J’entends rapidement des pas derrière moi : c’est Madame qui monte à la course. Arrivée à ma hauteur, je lui glisse : « There you are ! ». « Yeah, had to make a pit stop ! ». Voilà, ce seront les seuls mots que nous échangerons. Elle poursuit son petit bonhomme de chemin, s’éloignant tranquillement. Je m’impatiente et me mets à alterner course et marche.

À une intersection, une bénévole nous indique le chemin à suivre. Une « All American Girl », blonde aux yeux bleus comme on en voit beaucoup au sud de la frontière. Elle est tout sourire et nous encourage.

J’aboutis sur des sentiers de type Mont St-Bruno: larges, pas vraiment techniques. Presque immédiatement, des coureurs arrivent en sens inverse: ils ont déjà fait leur premier demi-tour et se dirigent vers la station Old Dominion. On échange les encouragements, les « Great job ! » fusent de partout. Je compte ceux que je croise, question d’avoir une idée de ma position, mais rendu à 20, j’arrête de compter. Ok, j’ai compris, je suis loin derrière. En plus, qui me dit que j’ai croisé tous ceux qui me précèdent ?

Après une bonne descente, le sentier nous amène au premier demi-tour (celui qui suit le chiffre 4 sur le plan), où une bénévole armée d’un sharpie attend. En fait, elle n’attend pas vraiment parce que le flux des coureurs est plutôt continu. Quand arrive mon tour, elle coche la première des petites cases prévues à cet effet sur mon dossard. Il en sera ainsi à chaque demi-tour et à chaque passage à Great Falls.

À mon tour de partir en sens inverse et de croiser des coureurs plus lents. Je porte mon attention sur le non-verbal et je vois que plusieurs commencent déjà à souffrir. Il y en a un par contre qui semble être au-dessus de ses affaires, mais le con, pourquoi court-il à côté de son partner ?  Mais ma parole, c’est Dean !  Il court vraiment avec nous !

« Hey Dean ! » que je lui lance. « Good morning ! » qu’il me répond avec un large sourire. Il a la réputation d’être très porté sur l’auto-promotion (ce qui est vrai), mais il a vraiment l’air sympathique.

Dean3

Le sympathique et un peu controversé Dean Karnazes

Nouveau passage devant la « All American Girl », direction Old Dominion I. Encore des sentiers larges et ondulés, c’est super plaisant. Autre intersection, autre « All American Girl » pour nous indiquer le chemin à suivre. Décidément… Des brunettes, vous connaissez ?

À Old Dominion (voir croix de sur la gauche de l’image, après la bulle numéro 5), le bénévole au sharpie est d’un enthousiasme contagieux. Il gueule littéralement mon numéro (habituellement, c’est nous qui devons le faire) en marquant mon dossard, puis me dit tout doucement que je dois me rendre au ravito puis repartir en sens inverse.

Au ravito, un gars est en position « squat ». Problème de crampes, mon ami ?  Et que dire de l’autre qui est plié en deux, les mains sur les genoux. Quand j’arrive à sa hauteur, il laisse sortir au superbe jet de sa bouche. Excusez mon impertinence, mais après 31 km, je trouve le timing un peu bizarre. Ça ne peut pas être son déjeuner, il doit être digéré depuis le temps. Le système digestif qui fait des siennes ?  Si tôt dans la course ?  Nah…  Il est peut-être tout simplement malade. En tout cas, il risque de trouver le reste de la course un tantinet long…

De mon côté, je dois remplir mon réservoir… avec toutes les complications que ça implique. Heureusement, les bénévoles sont toujours d’une aide extrêmement précieuse dans ces courses-là. Seul, je n’y arriverais pas, surtout avec mes maudites mains pleines de pouces !

La prochaine petite section emprunte un sentier single track style rock garden pas déplaisante du tout. Ça fait changement des sentiers du type autoroute. Bon, évidemment, je me fais laisser sur place par des gens qui ont des habiletés que je ne possède pas, mais je ne m’en fais pas, j’aurai bien la chance de me reprendre.

Au sortir de la section, on nous dirige vers l’autre demi-tour (celui qui suit la bulle numéro 8). Chemin faisant, je croise moins de coureurs que précédemment: le groupe des meneurs s’est dispersé. Je remarque que Madame a pris pas mal d’avance sur moi, mais on sait bien, elle n’a pas besoin d’arrêter pour boire et manger, ELLE !

Qui dit demi-tour dit : bénévole avec un sharpie. Derrière elle, un cône orange. Je me dis que « légalement », je suis supposé en faire le tour, non ?  Je me dirige donc vers ledit cône et en fait le tour en exagérant mes mouvements. Le coureur qui me suit semble me trouver comique. Faut bien s’amuser…

Le chemin nous ramenant à Great Falls passe par une autre section très technique. Ça n’empêche pas un gars de me rejoindre et de me dépasser comme si j’étais un vulgaire piquet de clôture. Bon, je sais que je suis maigre comme un piquet, mais est-ce une raison de me le rappeler de façon si brutale ?!?

C’est qui ce gars-là, au juste ?  Le meneur ?  Est-ce qu’il est possible que le meneur ait déjà un plein tour (11 km) d’avance sur moi ?   Ben voyons, ça ne se peut pas !

(Pour la petite histoire, ce n’était pas le meneur, ni l’un des autres membres du podium. Je n’ai aucune idée de qui il s’agissait !)

Great Falls II (mile 22.2) à Great Falls III (mile 29.1): la deuxième boucle

La nature du parcours fait qu’à partir de maintenant, je n’aurai plus aucune espèce d’idée de ce qui se passe dans la course. En effet, en plus du va-et-vient des coureurs du 50 miles, ceux du 50k sont venus s’ajouter. Je croise du monde, j’en dépasse. Suis-je en train de gagner des places ?  Il faudrait que je regarde la couleur du dossard à chaque fois pour savoir, et bon, je trouve que ça fait un peu baveux.

deuxiemeBoucle

Avec des participantes de la course de 50 kilomètres.

Comme je n’ai plus vraiment de repères, je décide de faire ma course et au diable les autres !  Je me fais donc la longue montée à la marche, me disant que si je me sens super fort tantôt, je la ferai en courant. Mais c’est drôle, j’ai comme un certain doute que ça n’arrivera pas…

En me dirigeant vers le demi-tour, je croise deux gars que je rencontre depuis un petit bout. Ils sont sur le 50 miles et ils font leurs smattes en jasant pendant qu’ils courent. Jeune trentaine, l’un des deux, celui qui porte des lunettes, a un de ces petits maudits sourires arrogants… Jamais de mot d’encouragement quand on se voit, juste le petit sourire qui nous donne juste envie de mettre notre poing dedans. Hé bien, je ne sais pas si je me fais des illusions, mais on dirait que je leur reprends un petit peu de terrain à chaque demi-tour…

Comme je reviens sur mes pas, je regarde mon GPS. Le marathon approche et je suis bien curieux de voir si je peux descendre sous les 4 heures. Hum, avec cette côte-là, peut-être que non… Petite accélération juste au cas où, puis, à 42.2 km pile sur mon GPS, le temps affiché est de 3:59:53. Quand même, il y a des gens qui rêvent d’atteindre ce plateau sur la route, en terrain plat et moi j’ai réussi à le faire dans le cadre d’un ultra. Pas si pire, non ?  😉  C’est la preuve que le parcours n’est pas tellement difficile et c’est de bon augure pour faire sous les 8 heures.

Depuis un petit bout, les gens dits « normaux » commencent à arriver dans le parc. Et comme les Américains savent vivre quand ils sont propriétaires d’un chien, ils ont le droit de l’amener dans les parcs. Quel chien ne rêverait pas de se promener ici ?

Toujours est-il que je croise un couple dans la cinquantaine avec deux schnauzers miniatures quasi-identiques à notre Charlotte qui n’a pas fait le voyage avec nous. Au moment même où leurs maîtres les tirent par leur laisse afin de me laisser le passage, je m’arrête et m’écrie : « Ho, you’re soooo cuuuuute ! » en tendant les mains. Les maîtres semblent surpris de voir quelqu’un en pleine compétition prendre la peine de s’arrêter pour flatter leurs chiens. Ben c’est aussi ça, un ultra: on prend le temps de vivre. Malheureusement, ces représentants de la race canine ne sont pas aussi affectueux que celle que j’ai à la maison et ça me prendrait un peu de temps pour les amadouer. Temps que je n’ai pas, vu que comme dirait l’autre, j’ai tout de même une course à terminer.

À Old Dominion II, toujours le même accueil enthousiaste par le bénévole au sharpie. Aux tables, on me demande si ça va toujours. Je réponds que oui, mais qu’il commence à faire chaud. « That’s why you have to finish as soon as possible ! ». Yeah right. Facile à dire. J’aimerais bien t’y voir, Chose !

La section technique qui suit  passe mieux que la première fois, je me permets même de dépasser du monde. Direction deuxième demi-tour maintenant. Quand je croise la Joan femelle, je regarde mon chrono. 3 minutes plus tard, j’arrive au demi-tour. Elle a donc au moins 6 minutes d’avance sur moi, probablement plus car la majeure partie du trajet depuis que je l’ai croisée était en descente. Merde, à moins d’une défaillance, je ne la rejoindrai définitivement pas.

christina

Christina Clark, la « Joan femelle ». Elle m’en aura fait baver, mais je me consolerai en me disant qu’elle terminera 70 pleines minutes en avant de la deuxième femme.

La traversée de la section technique nous ramenant à Great Falls est compliquée par la présence de promeneurs et de coureurs du 50k, mais bon, je prends mon mal en patience et en profite pour me reposer. Car oui, la fatigue commence à se faire sentir.

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