Une saison qui bat son plein

Quand on suit un peu ce qui se passe dans le monde de la course sur route, on remarque rapidement une chose: l’année est divisée en deux. Les principaux marathons sont organisés soit au printemps (Tokyo, Boston, Londres), soit à l’automne (Berlin, Chicago, New York). Plus près de chez nous, la saison de printemps culmine avec le Marathon d’Ottawa alors qu’à Montréal, la course se déroule fin septembre.  Toronto a deux marathons, un au printemps, l’autre à l’automne. Le but visé en organisant les courses à ces périodes de l’année est évidemment d’améliorer les chances d’avoir  des conditions idéales (donc, des températures fraîches) pour les concurrents. C’est aussi pour cette raison que dans bien des cas, le départ est donné très tôt le matin.

Dans le monde des ultramarathons, on ne pense toutefois pas de la même manière. Les organisateurs se disent que tant qu’à avoir des gens assez fous pour se lancer dans de telles aventures, aussi bien leur rendre la vie encore plus difficile. Donc, des parcours en montagnes et des courses qui se déroulent souvent par temps chaud.

Ce qui fait que la saison des ultramarathons est à son plus fort présentement, en pleine canicule. Ainsi donc, le fameux Western States 100 a eu lieu le même jour que l’Ultimate XC, soit le 29 (et le 30)juin. Le titanesque Hardrock 100, avec ses 34000 pieds de dénivelés (dans un sens et dans l’autre), avait lieu les 12 et 13 juillet, le désormais célèbre Badwater 135 s’est déroulé de lundi jusqu’à aujourd’hui et finalement, on retrouvera plusieurs Québécois au Vermont 100, samedi et dimanche.

Comme l’an passé, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt Badwater. Détail remarquable, sur les 96 concurrents qui ont pris le départ, 81 ont rallié l’arrivée à l’intérieur du temps alloué, soit 48 heures. Certains pourraient croire que faire 135 milles, soit 217 km, en 48 heures, ce n’est finalement qu’avancer à 4.5 km/h de moyenne, alors ça ne doit pas être si dur que ça. Sauf que se taper cette distance-là dans le désert, en endurant des températures dépassant parfois les 50 degrés Celcius, il faut le faire !  Et ça, c’est sans compter qu’après 122 milles de course, les 13 derniers se font en montant. Pour les passionnés de cyclisme, dites-vous que c’est l’équivalent du mont Ventoux, par où le Tour de France est passé dimanche. Ouch !

J’encourageais virtuellement et à distance une certaine recrue: monsieur Karstein Solheim qui, à 76 ans, tentait de réussir cet exploit pour la première fois. Il a malheureusement dû s’arrêter en chemin. J’espère seulement qu’il va bien.

Ceci dit, je n’enviais personne qui se retrouvait là. Pour le Vermont 100 par contre… Malgré la météo exécrable, j’ai adoré son petit frère, le Vermont 50, avec son air pur, ses montagnes et ses chemins de terre me rappelant le coin où mes parents habitent. Je souhaite la meilleure des chances à tous les veinards qui y seront: profitez-en bien et surtout, amusez-vous !  Dimanche matin, je vais certainement me garrocher sur le site de l’événement, question de voir comment ça s’est passé pour vous.

Quant à moi, excellente nouvelle aujourd’hui: je vais voir Sophie-mon-ultra-chiro demain. Je ne sais pas s’il y a eu une annulation ou si elle a fait un trou dans son horaire pour moi, mais l’essentiel, c’est que quelqu’un devrait trouver et probablement corriger la cause de mon mal. Car c’est bien beau s’occuper des symptômes, mais ça ne donne pas grand chose si on ne s’attaque pas à l’origine-même du problème, n’est-ce pas ?

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s