Comme c’est maintenant devenu la tradition, je vous propose aujourd’hui un dernier petit wrap-up sur la dernière compétition à laquelle j’ai pris part, le Xtrail Asics Orford.
Sur le site de l’événement, il est annoncé que cette course est la plus grosse course en sentiers au pays, réunissant un total 2200 coureurs. Aussi, on nous dit qu’elle a été votée comme étant une des 10 plus belles courses à faire au pays. Bref, à ne pas manquer.
À plusieurs égards, c’est tout à fait vrai. Le site du Mont Orford est vraiment magnifique et les vues qu’on a à partir du sommet valent à elles seules le déplacement. L’organisation est très bien rodée, les bénévoles sont nombreux et enthousiastes. Aussi, pour une course en sentiers, c’est le paradis des spectateurs car ils peuvent emprunter le remonte-pente pour se rendre au sommet assister à la fin de l’ascension de la montagne par les coureurs. Le fait d’avoir des spectateurs en haut complètement a certainement aidé la motivation de certains. Bien évidemment, si des spectateurs décidaient d’assister au passage de leur coureur au sommet, il leur était impossible d’assister à son arrivée à la base de la montagne. On ne peut pas tout avoir.
Je ne peux pas parler pour les autres parcours, mais en ce qui concerne les sentiers empruntés par le 11.5 km, ils étaient dans un très bon état. Il y a seulement des bouts dans la dernière descente qui avaient plus souffert, probablement parce que beaucoup de coureurs étaient déjà passés par là. Mais pour le reste, rien à redire.
En ce qui concerne la difficulté du parcours, elle était au rendez-vous. Après une première partie rappelant le mont St-Bruno, la deuxième représentait tout un défi. La montée et la descente du mont Orford, c’est quelque chose. En plus, le tout n’était pas très technique, ce qui me plait particulièrement, n’étant vraiment pas habile pour “danser” dans les roches et les racines.
Toutefois, et vous l’aurez deviné, il y avait un gros problème dans tout ça. Peut-être que je n’étais pas dans la bonne course. En effet, si je n’avais pas été là pour accompagner mes amis, j’aurais fait le 20 km cross-country ou le 23 km en sentiers. Aussi, nous sommes partis dans la deuxième vague du 11.5 km alors que mon niveau me situe définitivement dans la première vague. Toujours est-il que le fait d’avoir à attendre que les autres coureurs avancent dans les sections “plus étroites” de la montée (c’est ainsi que c’est décrit sur le site de l’événement) m’a beaucoup dérangé. Je me sentais comme quand je dois conduire sur une route secondaire sinueuse et que l’auto à l’avant d’une longue filée roule à 60 km/h. C’était frustrant.
Daniel et Sylvain m’ont dit qu’ils en avaient profité pour se reposer et ça ne les avait pas dérangés. Sauf que ces sections avaient un effet “nivellement par le bas”. En effet, il fallait avancer au rythme du plus lent, un point c’est tout. Sur une course très longue, c’est bien correct. Mais sur à peine plus de 10 km ? Et à voir le nombre de personnes que nous étions à attendre notre tour, j’imagine difficilement que ça pouvait se passer beaucoup mieux dans la première vague.
Je dirais donc que cette épreuve de 11.5 km constitue une excellente initiation à la course en sentiers et à voir le nombre impressionnant de gens qui y participaient (presque 1000 !), je crois que ce but est atteint. Par contre, malgré les départs par vagues, ce nombre est trop élevé pour la capacité des sentiers, ce qui fait je ne la recommanderais pas à quelqu’un de niveau plus avancé qui devrait plutôt se tourner vers une des deux épreuves plus longues pour éviter les frustrations.
Dans un autre ordre d’idées, cette course m’a fait réaliser quelque chose. La boucle que formaient la montée et la descente du mont Orford, qui faisait environ 6 km au total, ne doit pas être tellement différente de la “Alpine Loop” de Virgil Crest. J’ai vérifié et cette boucle-là, qui doit être effectuée 4 fois dans le cadre du 100 milles, présente un dénivelé moins important que son équivalente à Orford. Or, c’est la pièce de résistance de cette course. Comme je me débrouille très bien dans ce genre d’effort, je me dis que finalement, Virgil Crest, c’est peut-être dans mes cordes. Ça risquerait de chambouler mon calendrier de courses pour l’an prochain… 🙂
En terminant, les photos de cette belle journée entre amis étant maintenant disponibles, en voici quelques unes. Les deux premières ont été prises avant de débuter la grande montée.
Puis, dans la partie technique de la descente…
Oh, wow, vous auriez dû m’inviter, les gars 🙂
Félicitations!
Pour une fois que j’étais le plus jeune, tu aurais voulu qu’on t’invite ? 😉
Sans blague, je t’en avais certainement parlé, non ? En tout cas, l’invitation est lancée d’emblée pour l’an prochain ! 🙂 Tu amèneras les filles: il y a plein de jeux pour enfants et la course de 1 km se fait évidemment en sentiers.