Bon, je sais que le Marathon d’Ottawa est chose du passé depuis quatre longues semaines, alors un récit après un si long délai, bof… Mais bon, vaut mieux tard que jamais, pas vrai ?
Voici donc, en version « 100 commentaires », le récit de mon expérience de lapin privé à Ottawa, une première pour moi dans un marathon. Expérience que j’ai adorée et serais prêt à recommencer demain matin.
- Pour la proximité des hôtels, Philadelphie peut aller se rhabiller. Le Holiday Inn où Maggie a passé la nuit, est situé à 600 mètres du départ… et ce n’est même pas l’hôtel le plus rapproché !
- Maggie, c’est Marie-Hélène, une ancienne collègue de travail. Son surnom provient du fait qu’elle était la plus jeune parmi nous. Hier, le « bébé » a célébré ses 40 ans…
- Qu’est-ce qu’on fait quand les gens qui ne connaissent pas la course (les employés de l’hôtel) nous achalent parce qu’on a mis un imperméable jetable question de se protéger du froid alors qu’il fait beau dehors ? On les envoie promener ?
- Pourquoi suis-je toujours celui qui tombe sur les bonshommes bizarres qui me racontent leur vie de façon incohérente ? À 6 heures du matin, avant un marathon…
- Maggie partageait une chambre équipée d’une cuisinette avec sa soeur Caroline (qui en sera également à son premier marathon) qui était accompagnée de son conjoint Xavier. Les enfants et les grands-partents ont dormi ailleurs (ne me demandez pas où)
- Je croise Pat dans le lobby, il semble en pleine forme. Quand je lui apprends que le standard pour Boston à son âge vénérable est de 3h25, je sens un certain intérêt (il croyait que c’était 3h20). Sauf qu’il n’a pas encore pu faire de vraies longues distances cette année, alors il ne sait pas où il se situe côté endurance. Avec l’été qui l’attend, il va le savoir assez vite !
- Question: si Pat peut faire 3 courses de 100 milles cet été, qu’est-ce qui m’empêcherait d’en faire une alors que mon volume d’entrainement est (pour le moment) supérieur au sien ?
- Les parents de Maggie et Caroline viennent nous voir avant le départ.
- Rencontre avec la gang de Team in Training. Plusieurs en sont à leur premier marathon et sont visiblement nerveux. Quand on me demande si c’est mon premier, je me demande comment répondre la vérité sans avoir l’air d’un frais chié.
- C’est jusqu’à ce que je me mette à jaser avec Gillian, la coach du groupe, qui en sera à son 21-22e (je ne sais plus) marathon en plus d’avoir fait 22-23 (là non plus, je ne sais plus) demis. La vue de son visage quand je lui apprends que j’ai couru des intervalles la veille en plus de prendre de la bière du vin au souper vaut 1000 $.
- Question: comment peut-on savoir le nombre de demis qu’on a faits quand on est rendu à plus de 20 marathons ? Au fait, j’ai couru combien de demis ? Le lac Brome, est-ce que ça compte pour un demi ? Et le 28 km à Harricana, ça compte pour quoi ?
- L’incontournable: l’hymne national. Il fait le même effet à tous: on s’en balance !
- J’aperçois David Le Porho, tout sourire. Il viserait 2h20 selon ce que j’ai entendu.
- Nous nous installons derrière le lapin de 4h45 avant le départ. Nous sommes accompagnés par Chantal, Sylvie et Caroline, toutes de Team in Training. Je me sens un peu comme le coq dans la basse-cour. Ou comme le chien dans un jeu de quilles, c’est selon.
- Maggie est fébrile, mais c’est parce qu’elle me le dit que je le sais parce que son non-verbal indique tout le contraire.
- Le départ est donné. Maggie sort son téléphone intelligent pour poster sur Face de Bouc. Le coq se sent vieillir de quelques années…
- 5 minutes plus tard, nous franchissons enfin la ligne de départ. C’est parti !
- Le premier kilomètre se fait très (trop ?) lentement. Des messieurs profitent des premiers buissons pour se soulager. Je ne suis pas pour les laisser seuls…
- Premier point d’eau au 2e kilomètre. Il est fermé !!! Un point d’eau fermé ? C’est quoi cette affaire-là ?
- Le parcours longe le canal Rideau. C’est vraiment beau, surtout avec la brume matinale. C’est plaisant accompagner quelqu’un, on peut faire du tourisme au lieu d’être concentré sur ses affaires. Je devrais faire ça plus souvent… mais pas à Montréal !
- Les maisons sur le bord du canal sont également magnifiques et tellement bien entretenues…
- Début de marathon = convivialité. On fait un bout avec ce qui semble être une famille: un père, sa fille, son gendre, des amis. Le bonhomme est vraiment comique, il nous fait bien rire. Sa fille en a honte, mais elle n’a pas l’air en mesure de courir assez vite pour s’en « débarrasser ».
- Après le premier point d’eau, miracle: le Gatorade est à l’orange ! J’aime vraiment Ottawa !
- Maggie et moi nous détachons des trois autres. Je lui rappelle qu’un marathon, c’est long et que partir trop vite, c’est mortel. Quand les autres nous rattrapent, elle leur raconte qu’elle s’est faite chicaner. Ben quoi, c’est ma job, non ?
- Les filles « suivent la parade » au lieu de courir les tangentes. Je leur fais remarquer qu’un marathon, c’est déjà assez long comme ça, pas besoin de prendre des détours. Mais bon, on dirait que ce n’est pas tout le monde qui est compétitif comme moi.
- Un brouillard recouvre la ville depuis le lever du jour. Il est encore là et j’espère qu’il attende à midi pour se dissiper.
- Brouillard = humidité. Il y a même de la buée qui sort de la bouche des coureurs, nous donnant l’impression de suivre des fumeurs.
- Autour du 6e kilomètre, la cadence se stabilise à 6:16/km sur ma Garmin. À ce rythme, la cible de 4h30 est fort envisageable.
- Je trouve que Sylvie souffle beaucoup pour quelqu’un en début de marathon. Elle est capable de parler avec nous, mais on voit que c’est plus difficile. Ça n’augure pas bien pour la suite.
- Autour du 8e kilomètre le quartier dans lequel on se retrouve ne me dit strictement rien ! Pourtant, ne suis-je pas déjà passé par ici moi ?
- Les 10 km sont atteints en 1:03:35, ce qui nous donne sous les 4h30 comme cadence. So far, so good.
- Encore envie de me soulager, décidément… Pourquoi c’est toujours de même quand j’accompagne quelqu’un ?
- Je trouve un autre buisson accueillant, puis reviens au groupe en expliquant ma théorie: quand j’agis ainsi, je le fais par galanterie. Oui mesdames. En effet, pendant que je me soulage dans un endroit naturel, je laisse la place aux dames qui doivent impérativement utiliser les toilettes. Logique, non ?
- C’est drôle, je ne sens pas que ma théorie soit totalement soutenue par mes compagnes de course…
- J’ai faim. Pourquoi c’est toujours de même quand j’accompagne quelqu’un ? C’est vrai, quand je fais ma course, je suis correct, mais avec quelqu’un d’autre, j’ai toujours faim. Heureusement, j’ai mes bretzels !
- Avis à tous: ne jamais faire des économies de bout de chandelle avec les ziplocs. Celui dans lequel j’ai mis mes bretzels ne ferme pas à moitié et à chaque fois que j’en prends, il en tombe par terre. C’est gossant à la longue !
- Autour du 13e kilomètre, c’est le moment des comparaisons entre la laideur de ce qui nous entoure (rien, en fait) et l’usine Five Roses à Montréal. Cette dernière l’emporte finalement haut la main.
- 14e kilomètre atteint en 1h30, j’annonce que nous sommes encore dans le rythme pour 4h30 (en fait c’est plutôt 4h31, mais je laisse tomber ce détail). Maggie me demande comment je peux savoir ça, je lui réponds que 14, c’est le tiers de 42, non ? Suis-je le seul à savoir ça ?
- On dirait bien…
- Long détour sur les bords de la rivière Outaouais. Vraiment la partie la plus ennuyeuse du parcours.
- Maggie me demande comment je vis le tapering habituellement, car elle a trouvé le sien très difficile. Elle était d’une humeur exécrable, etc. Heu personnellement, non pas si pire. Les hormones peut-être ?
- Heureusement, ma question n’a pas été trop mal prise… 😉
- Petite montée… Je me rends compte qu’elles sont beaucoup plus difficiles pour les gens qui vont moins vite car ils ne sont autant pas entrainés par leur élan que les coureurs plus rapides. Mon Dieu que ces petites montées doivent être faciles pour les coureurs d’élite !
- Peu avant de traverser au Québec, autour du 20e kilomètre, j’aperçois la table de ravito réservée aux coureurs d’élite. Curieux, je m’y rends et ramasse une bouteille à moitié vide (ou à moitié pleine, je m’en fous un peu).
- Le contenu: un liquide vert. Et quand je dis vert, c’est vraiment vert, genre crème de menthe. Il FAUT que je goûte à ce que se tape un coureur d’élite. Verdict: bof, ça ne goûte pas grand chose, finalement…
- Maggie s’empare de bâtons enduits de vaseline et m’avertit que les manoeuvres à venir ne seront pas des plus élégantes.
- En effet: elle entreprend d’étendre le tout au niveau de son aine, sous son cuissard. Drôle de gymnastique, mais bon, en course, j’ai pas mal tout vu. Depuis qu’une fille a fait pipi debout juste à côté de moi…
- Chantal nous suit presque au pas, Caroline joue au yo-yo au gré des ravitaillements, mais nous avons définitivement perdu Sylvie.
- Passage au demi: 2:15:07. Le rythme est toujours égal.
- Question d’encourager ces dames, je leur dis que j’ai presque toujours un passage à vide entre les 22e et 26e kilomètres d’un marathon, alors si ça leur arrive, il n’y a pas à s’en faire, ça finit par passer.
- Ce qui ne passe pas par contre, c’est encore l’appel des buissons… Ceux que je choisis cette fois sont infestés de maringouins. Hé, lâchez mon monsieur, vous autres !
- Petit blagueur, je raconte cette super-anecdote à mon retour dans le groupe, question d’amener une certaine distraction. Résultat ? Bof… 😉
- Côté paysage, Hull, on repassera…
- Je fais un petit check de ma partner et lui demande comment ça va. Elle me répond qu’elle sent la fatigue s’installer dans les jambes, mais le reste va. So far, so good. Ma job est tellement facile… Je me garde cependant bien de lui dire que la cadence a légèrement ralenti.
- Je lui suggère de se lancer dans le poker car son non-verbal ne laisse rien paraitre.
- Petite discussion sur les descentes. Elle est incapable de les faire autrement qu’en freinant. J’essaie de lui montrer ma technique, l’encourage à essayer. Rien à faire, elle a un blocage.
- Suivre des cours de descente avec moi, faut vraiment être mal pogné ! 🙂
- Tiens, une rue plutôt chouette avec des pubs et des petits restos, ça fait changement. Une autre affaire que j’avais manquée la dernière fois ! Il faudrait bien que je revienne ici à un moment donné…
- Je sens que Maggie commence à faiblir, vivement l’apparition de sa famille, de l’autre côté de la rivière.
- Retour à Ottawa via le pont Alexandria. Un vieux pont, étroit et bien pittoresque. Quand je suis passé dessus en voiture un peu plus tôt, le brouillard était tellement épais que je ne voyais pas à 50 pieds devant. Maintenant, le soleil est bel et bien sorti, ce qui m’inquiète pour la suite.
- Tel que prévu, nous sommes attendus du côté ontarien. Maggie fait des grands signes, mais comme je n’ai vu que ses parents qu’une seule fois, je ne les reconnais pas. Elle par contre… Une petite photo pour la postérité.
- Le meneur du demi nous dépasse et prend la direction du centre-ville. Il ne semble pas aller si vite, tellement que j’ai l’impression que je pourrais le suivre. Maggie me dit d’oublier ça.
- Sussex Drive, l’endroit où on passe dans les deux sens. Je surveille de l’autre côté au cas où je verrais quelqu’un que je connais. Nous croisons le lapin de 3h30, je me dis donc que Pat est probablement déjà passé.
- Malheureusement, il suit pas loin derrière. Je lui crie un encouragement, il me répond que sa jambe est fichue. Merde ! Ce que je souhaiterais pouvoir me séparer en deux pour aller le soutenir un peu… Il nous raconte ce qui lui est arrivé ici.
- Voyons, me semblait que c’était chouette ici, non ? Qu’est-ce qui se passe, donc ? J’allume : tout le côté nord de Sussex est en construction, rendant l’environnement moche et inhospitalier.
- 28 km, nous sommes légèrement plus lents que 4h30, mais pas si mal.
- Changement par contre: Maggie arrête pour boire en marchant au point d’eau et demeure Chantal et Caro, ce qu’elle n’a jamais fait depuis le début. Je sens que mon travail va bientôt commencer pour vrai.
- Comme je m’y attendais, les deux autres partent et nous laissent derrière.
- Maggie me dit qu’elle ne se sent pas si mal, mais n’avance plus. Constat : ses réserves de glycogène sont vides et elle fonctionne maintenant uniquement sur ses graisses. Ma diplomatie légendaire m’empêche toutefois d’utiliser ce terme quand je parle à une femme et je me garde bien de lui parler du fameux mur.
- « Quoi, tu me dis que tous les glucides que j’ai absorbés depuis trois jours sont maintenant partis ? ». Heu… oui. Tu as mangé des pâtes pendant trois jours ?!?
- « As-tu pris des gels depuis le début ? » que je demande. Réponse : « C’est mon troisième ! ». Ouais, pour un gars qui était supposé la garder à l’œil, pas fort mon affaire…
- Le parcours fait une grande boucle avant de nous ramener sur Sussex. Je sais que cette boucle peut paraître très longue car on n’y retrouve à peu près aucun spectateur.
- La vue sur la rivière Outaouais est magnifique, mais Magie est dans sa bulle. J’essaie de l’encourager en lui pointant les gens qui marchent alors que nous courons. Elle me répond qu’elle a juste envie de se joindre à eux…
- Je lui donne alors le conseil des ultras: se fixer des petits objectifs. Premier objectif : se rendre à la pancarte devant. Une fois rendus, se rendre à la toilette. Puis à la pancarte, puis… Il faut fractionner la course en petits morceaux, question de la rendre un tant soit peu digestible.
- On dirait bien que le tout demeure indigeste…
- Elle me fait part d’étourdissements.
- Shit, c’est quoi ça ? Je fais le tour des symptômes que je connais et ça ne me dit rien. « As-tu froid ? » Négatif. « Est-ce que tu transpires ? » Franchement, demander à une femme si elle transpire… Et je pousse l’audace jusqu’à vérifier. Affirmatif. Ok, ce n’est pas un coup de chaleur. Ouf ! Je lui dis de me tenir au courant, que ça va peut-être passer. (Je faisais erreur, les étourdissements sont un symptôme du coup de chaleur; heureusement, elle n’en sera pas victime)
- 32e kilomètre, plus que 10. Un 10k, tout le monde est capable de faire ça, non ?
- En bon porteur d’eau, je prends un verre supplémentaire à chaque ravito. La première fois que je lui en offre un, elle me demande : « Tu ne le veux pas ? ». Je lui rappelle mon rôle et rapidement, elle s’y habituera. Enfin, je suis un peu utile !
- Au 34e kilomètre, des emballages de Mr Freeze jonchent le sol. Malheureusement, il n’en reste plus… Reminder pour moi : toujours me trainer un peu d’argent, pour ce genre d’urgence. Un dépanneur ou une pharmacie, ça ferait la job, non ?
- Pause-marche. Je la sers contre moi pour la réconforter. Les kilomètres semblent s’étirer de plus en plus…
- Des pancartes d’encouragement sont installées un peu partout. La meilleure ? « Because 42.3 km would be insane »
- Je me souviens alors de ce qu’a fait Dusty, le fidèle pacer de Scott Jurek, lors du Badwater en 2005: je dis à Maggie qu’on va partir à telle pancarte et juste essayer de se rendre à la suivante.
- À la pancarte donnée, nous repartons. Une fois la pancarte-cible atteinte, nous courons toujours. Sa détermination est belle à voir. Je ne sais pas si elle a songé à abandonner, mais jamais elle ne m’en a parlé.
- Devant nous, deux filles. Il est clair qu’elles sont dans la même situation que nous: l’une est débutante et l’autre l’encourage. Son approche est légèrement plus « agressive » que la mienne, si on peut dire. Je me demande si Maggie apprécierait…
- Personnellement, j’arracherais la tête de quelqu’un qui m’agresse de même !
- Retour sur Sussex, la « boucle de la mort » est enfin terminée.
- 37e kilomètre, je montre ma main grande ouverte à Maggie et lui dis: « Il en reste 5, juste 5, comme les doigts de la main. On est rendus… ». Je sens que ça fait image.
- On entre dans le centre-ville, qui est beaucoup moins animé que lorsque j’étais passé ici en route vers mon premier Boston. Les spectateurs désertent au fur et à mesure que leurs coureurs passent et je trouve ça un peu triste pour ceux qui auraient bien besoin d’encouragements.
- Je sais que nous allons croiser sa famille bientôt, mais n’ose pas lui en parler au cas où elle serait déçue. J’aurais peut-être dû, car Maggie choisit ce moment pour marcher un peu.
- Antoine, son plus vieux, apparait.
- Un peu plus loin, Sylvain et le plus jeune (Émile) nous attendent. Elle leur réclame un câlin.
- La vérité sort de la bouche des enfants: « Ouach maman, t’es toute mouillée ! »
- Ils font un bout avec nous, Sylvain demande si je fais bien ça. Maggie répond que je suis parfait (je suis tout à fait en désaccord avec ça, mais bon…), ce à quoi j’ajoute: « Elle ne m’a sacré que 3 ou 4 baffes depuis le début ».
- Une fois revenus juste tous les deux, elle me demande: « Est-ce que je t’ai vraiment donné des claques ? ». Il est vraiment temps que ça finisse…
- 39 km, trois doigts. Les coureurs du demi sont maintenant avec nous et plusieurs peinent. Je dis à Maggie qu’elle est tellement meilleure qu’eux, mais elle est ailleurs.
- Elle m’annonce: au 40e kilomètre, on prend une dernière pause. Et directement sous la bannière, on se remet à la marche. Le lapin de 4h45 en profite pour nous dépasser.
- 200 au 300 mètres plus loin, on repart. C’est dur un marathon…
- On traverse le canal une dernière fois, on passe le 41e kilomètre, puis la pancarte annonçant le dernier kilomètre. Le fameux dernier kilomètre. Je lui dis de le savourer, on le vit qu’une seule fois, le dernier kilomètre de son premier marathon.
- Au loin, l’arrivée. Je prends soin de me tenir un pas derrière et lui laisse la ligne. Elle la franchit les bras dans les airs, avec le sourire. Résultat final: 4:45:41.
Comme d’habitude, c’est toujours aussi intéressant de lire ton blogue! J’apprécie grandement!
Merci
C’est moi qui te remercie Julie ! 🙂
Avec des commentaires comme celui-là, comment ne pas essayer de trouver du temps pour continuer à écrire ?
Content d’enfin avoir des nouvelles 🙂
Tu risques d’en avoir un peu plus au cours des prochains jours… Je vais en profiter pendant que ça passe. 🙂
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